Rosemont lance son programme Projets participatifs citoyens
Il sera plus facile pour les citoyens de créer leur propre espace public grâce à la mise en place d’un nouveau programme lancé par Rosemont – La Petite-Patrie.
En effet, Projets participatifs citoyens propose aux résidents de prendre en main leurs ambitions de verdissement d’espaces vacants ou de places publiques et l’Arrondissement est prêt à débourser jusqu’à 10 000$ par idée pour qu’elle puisse se réaliser.
«Le succès de l’Oasis Bellechasse et de l’îlot des Murmures a démontré que Rosemont est mûre pour un modèle d’appropriation citoyenne plus large. Désormais ce sont les résidents qui pourront porter ces projets, au lieu d’être à la remorque d’organismes», insiste François W. Croteau, maire de Rosemont – La Petite-Patrie.
Il est désormais possible de s’inscrire au nouveau programme qui assurera donc de légitimer les projets portés par les résidents, en les mettant en contact avec leurs voisins, mais aussi en leur offrant un accompagnement de la part de spécialistes.
Ce mandat sera délégué au Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) qui aidera les résidents voulant créer une place publique ou un projet de revitalisation à s’organiser et à gérer leur budget.
Le groupe Solon, qui a déjà pris part à des initiatives dans le quartier, telles que la création d’un réseau de géothermie dans certaines ruelles, se joindra aux efforts en tant qu’acteur local pour conseiller le CEUM.
Au total, 25 zones ont été identifiées sur le territoire de l’Arrondissement dans lesquelles un projet participatif sera possible.
Les personnes intéressées à se regrouper ont jusqu’au 3 mars pour déposer leur candidature. Une soirée d’information aura lieu le 19 février, à 19h au chalet du parc Maisonneuve.
Pour Valérie Blanchette et Yannick Lalonde, un couple résidant à proximité de l’îlot des Murmures, espace situé sur la 4e Avenue, près de la rue Masson, le fait de se rassembler entre citoyens aura facilité la lourde tâche que fut de verdir et d’aménager le terrain autrefois vague et mal-aimé.
«On a identifié les forces de chacun et tout le voisinage a pu y participer. Il y a en a qui étaient meilleur avec la gestion, d’autres étaient plus manuels. En formant des connexions entre les gens, ça nous a permis d’agrandir notre pouvoir», affirme M. Lalonde.
«Les gens ne devraient pas craindre de se lancer dans un tel projet. En y prenant part, ils ne peuvent qu’améliorer leur milieu de vie. Il faut y aller une étape à la fois», insiste Mme Blanchette.