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Une quatrième médaille d'or pour Caroline Ouellette

Tranchemontagne Daphnée - TC Media
Au bar sportif Champs, tous les yeux étaient rivés sur les écrans géants, à l’occasion de la finale de hockey féminin à Sotchi. Les proches de Caroline Ouellette et les joueuses des Stars de Montréal s’y étaient donné rendez-vous, pour assister au couronnement de la Rosemontoise, qui a remporté sa 4e médaille d’or olympique.

Dans la salle, ils étaient des dizaines à arborer un chandail au nom de la capitaine de l’équipe canadienne.

« J’ai volé ses chandails dans le garde-robe du sous-sol. Tout le monde les porte pour lui faire honneur », confie Nadine Ouellette, la sœur aînée de l’athlète.

Si au début du match, la confiance régnait dans la salle, celle-ci a rapidement fait place à l’angoisse, quand les Américaines ont pris les devants avec la marque de 2-0 en troisième période. Ce n’est qu’à 3:26 de la fin de la partie, alors que les partisans croyaient que tout était fini, que la formation canadienne a réussi à compter son premier but de la rencontre. À moins d’une minute de la fin, elle a égalé la marque, forçant, in extremis, la tenue d’une prolongation.

« Je ne respirais plus. Pour Caroline, c’est LE match des quatre dernières années, le seul qui compte », a laissé échapper Mme Ouellette, visiblement émue, à la fin de la 3e période.

De retour sur la glace pour la prolongation, la délégation menée par le #13 a finalement marqué un troisième but, lui donnant ainsi accès à la plus haute marche du podium.

« C’était un match surréel, c’était extraordinaire. J’en ai même cassé ma chaise! [On a vu que ] lorsqu’elles ouvrent la machine, tout part! Il y a eu des pénalités bizarres de part et d’autre, mais wow… Cette médaille-là, ma soeur la voulait plus que tout au monde. Je suis vraiment fière d’elle. C’est une victoire hors du commun », a indiqué Mme Ouellette, assaillie par les journalistes du Tout-Montréal.

Un exemple de persévérance

Pour passer de « la petite fille qui joue au hockey dans la ruelle avec les gars » à quadruple médaillée olympique, Caroline Ouellette n’a pas lésiné sur les efforts.

Son premier défi a été de convaincre son père de la laisser pratiquer ce sport, lui qui était réticent à cette idée.

« Très jeune, elle jouait déjà avec son bâton et sa balle dans le passage de la maison », se remémore sa sœur.

Cette détermination ne l’a jamais lâchée, que ce soit sur la glace ou dans sa vie quotidienne

« Malade ou pas, elle se rend toujours au gym chaque matin et va se donner à fond. Elle va même courir de la maison au Stade, pour s’y rendre. Son mental est très fort. Rien ne va l’empêcher de jouer. Je me rappelle d’une fois où elle était blessée à l’épaule; elle avait du tape pour la maintenir en place, et elle jouait pareil. Elle a beaucoup de volonté », fait valoir Nadine Ouellette, visiblement fière.

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