Prolifération de vignettes à Rosemont – La Petite-Patrie
Les changements toucheront les rues De Lanaudière et Fabre, sur le tronçon compris entre les rues Bélanger et Jean-Talon Est.
Dans le premier cas, l’aire de vignettes existante sur le côté ouest de la rue sera désormais effective de 9 h à 21 h, plutôt que de 16 h à 21 h, comme l’indique la signalisation actuelle. Il en est de même pour quatre espaces de stationnement du côté est de la rue.
De plus, une nouvelle zone équivalente à quatre places, en vigueur de 16 h à 21 h, sera ajoutée en face du 6982, rue De Lanaudière.
Sur la rue Fabre, on prévoit accroître de 10 espaces (quatre du côté est et six du côté ouest) le tronçon de vignettes, tout en conservant les mêmes plages horaires.
Le prolongement de ces zones n’est pas inhabituel, puisque l’arrondissement n’a pas atteint le seuil maximal de vignettes autorisé. De manière générale, le ratio se situe à 1,5, c’est-à-dire que trois permis de stationnement sont vendus pour deux espaces. Sur les rues De Lanaudière et Fabre, celui-ci est de 1,52 et 1,8 respectivement.
« Notre politique nous permet d’installer des zones sur un maximum de 50 % de la rue. Dans ce secteur-là, le problème est causé par un générateur de stationnement, c’est-à-dire un pôle d’attraction. L’hôpital Jean-Talon a déjà des problèmes de stationnement. Pendant que sa direction est en train de régler ce problème, nous augmentons les espaces de vignettes, à la demande des résidents », explique Serge Fortin, chargé de communication à l’arrondissement.
Avec les modifications annoncées, la proportion de stationnement tarifé sur la rue De Lanaudière passera à 43 %, tandis que celle de la rue Fabre atteindra 47 %.
Même chose dans l’Est
Une mesure similaire sera aussi implantée dans l’est de Rosemont, sur l’avenue Orléans, entre le boulevard Saint-Joseph et l’avenue du Mont-Royal. À cet endroit, le ratio de vignettes frôle les 2,1. Pour régler cette situation, 12 nouvelles places tarifées seront créées.
« Dans ce cas-ci, c’est la proximité du Jardin botanique et celle des installations olympiques qui posent problème. Les rues autour sont déjà dotées de zones de vignettes, c’est pourquoi les gens vont plus loin. La situation a été particulière cette année, avec la tenue d’un événement d’envergure comme les Mosaïcultures.
« Même si c’est un problème ponctuel, on a étudié la situation et on a décidé de changer la signalisation en raison du flot véhiculaire important dans ce secteur », fait valoir M. Fortin.
Pas de parcojours à l’horizon
Le stationnement aux abords des pôles d’attraction pose souvent problème entre les résidents et les visiteurs de l’extérieur. On a qu’à penser au cas d’Ubisoft, sur le Plateau-Mont-Royal. Pour solutionner cette impasse, l’administration locale a mis de l’avant le concept de parcojours, un système de tarification à la journée. Est-ce que ce type de mesure pourrait bientôt voir le jour à Rosemont – La Petite-Patrie? Il semblerait que cette option ne soit pas encore dans les cartons.
« On pense que la situation est encore sous contrôle. Si on avait une demande plus élevée, peut-être qu’on envisagerait d’autres options. À ce stade-ci, le problème touche davantage les gens de l’hôpital », conclut M. Fortin.
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Les vignettes se maintiennent à Rosemont
Selon Serge Fortin, chargé de communication à l’arrondissement, le nombre de vignettes vendues se maintient, année après année. En 2012, 2358 ont trouvé preneur, en comparaison à 2485, en date du 3 décembre, pour 2013.
« On parle d’une augmentation d’environ 130 unités. C’est quelque chose qui varie un peu, maisça demeure somme toute assez stable. On ne constate pas d’augmentation fulgurante », plaide-t-il.
Les quantités sont limitées afin de respecter un ratio de trois vignettes pour deux espaces. Toutefois, quand le seuil maximal de 50 % d’espace de stationnement tarifé par rue n’est pas atteint, celui-ci est modifié en conséquence, à la demande des citoyens. Les vignettes sont en vente au coût de 70 $. La deuxième, pour une même adresse, se détaille, quant à elle, à 110 $.