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La CJS RPP résiste malgré l’austérité

Photo: Collaboration spéciale

Un temps menacée, la coopérative jeunesse de services de Rosemont–La Petite-Patrie (CJS RPP) est finalement de retour pour un 7e été, grâce à plusieurs partenaires financiers qui se sont mobilisés pour octroyer les fonds nécessaires au bon déroulement des activités.

Des acteurs locaux des secteurs bancaire et politique, et du milieu communautaire ont décidé d’appuyer la CJS et de fournir les fonds nécessaires.

«La CJS permet aux jeunes de se bâtir une première expérience de travail, qu’ils pourront mettre aussi à profit à leur retour aux études en septembre. Ainsi, le projet a été bien perçu et a reçu un bon appui», note Ninette Piou, directrice du Centre N A Rive, porteur de la CJS.

Les années précédentes, la CJS recevait une bonne partie de son budget dans le cadre du parcours financé du Carrefour Jeunesse emploi (CJE). Or, depuis la refonte des CJE mise en place le 1er avril dernier, le parcours financé n’existe plus.

«Avec la fin du programme, c’est 10 000$ du budget que nous perdions», explique Mme Piou.

D’autres financements ont également manqué cette année. Au total, les responsables de la CJS RPP comptabilisaient un manque de 13 500$.

Quelques jours avant l’échéance, un budget de 21 000$ a finalement pu être complété pour lancer la CJS.

«Nous avons besoin de cet argent pour payer le salaire des deux animatrices ainsi que leur formation initiale, mais aussi les frais de promotion et de fonctionnement», précise Mme Piou.

15 jeunes en quête de contrats
Lancée officiellement depuis le 8 juillet, la CJS accueille cette année 15 jeunes résidents, âgés de 12 à 15 ans, à la recherche de contrats de services en tout genre, jusqu’au 12 août.

Gardiennage, animation, lavage de fenêtres, aide aux personnes âgées, peinture, nettoyage, les secteurs sont variés.

«En ce moment, les jeunes font beaucoup de promotion, explique Éloïse Laberge, l’une des deux animatrices. Ils visent davantage les citoyens que les entreprises. Nous voulons vraiment toucher le quartier.»

Un ou plusieurs jours ou alors seulement pour quelques heures, le fonctionnement est modulable selon les besoins des clients.

Le tarif minimum est fixé à 10 $ de l’heure. Après un premier contact, une estimation est réalisée et un contrat est signé.

«Tout est fait par les jeunes. Nous sommes seulement présentes pour les superviser et pour les aider à rester motiver quand les contrats n’arrivent pas aussi rapidement qu’ils le souhaiteraient», ajoute l’animatrice.

À la fin de leur session, le montant des contrats recueillis sera réparti équitablement entre les 15 jeunes.

Il est possible de joindre la CJS RPP au 438 863-4866, à cjsrosemontpp@hotmail.com ou sur la page Facebook de la CJS Rosemont Petite-Patrie.

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