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Création d’un comité de travail en sécurité urbaine

. Photo: Archives TC Media

Un comité de travail en sécurité urbaine a été créé dans Rosemont–La Petite-Patrie, lors du dernier conseil d’arrondissement. Il réunira plusieurs représentants de l’administration locale, des forces de sécurité publique et de prévention. L’idée est de mieux coordonner les actions sur le terrain.

Ce comité, créé à la demande du maire, François Croteau, aura pour mission de faire des recommandations au conseil d’arrondissement sur diverses problématiques, dont les incivilités et le vandalisme, la consommation de drogue dans les endroits publics, les problèmes de circulation, ou encore le bien-être des résidents.

Il fait suite à l’ancienne Table en sécurité urbaine, restée lettre morte depuis plusieurs mois.

L’objectif sera de mieux coordonner les efforts de tous les intervenants en matière de sécurité et d’établir des mesures pour renforcer le sentiment de sécurité dans l’arrondissement.

Des élus, des fonctionnaires, des représentants du Service en sécurité incendie de Montréal, du Service de police de la Ville de Montréal et de Tandem y siégeront.

Polémique
La création du comité, initialement prévu en janvier, a été repoussée après le dépôt d’un amendement par les élus de l’opposition.

Érika Duchesne, appuyée par Marc-André Gadoury, a demandé plusieurs modifications. Entre autres, de viser un comité paritaire, de nommer un élu de l’opposition, ainsi que des citoyens représentants les aînés, les jeunes et qu’un représentant des groupes communautaires puisse également y avoir une chaise.

M. Croteau a indiqué qu’il ne s’agissait pas de consulter la population, mais bien de réunir l’ensemble des acteurs concernés lorsqu’un problème de sécurité urbaine se présentait.

Il a par ailleurs enjoint le conseiller Gadoury à déposer un avis de motion pour créer un comité consultatif citoyen s’il tel était son désir.

Sur la question de la parité, M. Croteau estime que c’est aux organisations retenues de nommer les représentants qualifiés pour faire le travail demandé et non à l’arrondissement d’imposer un genre, mais dit vouloir «s’assurer que la parité soit atteinte le plus possible».

Les rencontres du comité se tiendront quatre fois par année.

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