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20M$ pour la médecine nucléaire à l’hôpital du Sacré-Coeur

Photo: Amine Esseghir/TC Media

Le secteur de la médecine nucléaire de l’hôpital du Sacré-Coeur de Montréal sera relocalisé et sera doté d’un appareil de tomographie par émission de positons (TEP-TDM), un examen d’imagerie en médecine nucléaire pour détecter notamment des cancers.

Cet investissement de près de 20M$ a été annoncé le 14 décembre par le Dr Gaëtan Barrette, ministre de la Santé à l’occasion d’une pelleté de terre symbolique pour le lancement des travaux d’agrandissement de l’hôpital du Sacré-Cœur. La Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur y contribue avec 3M$ et l’établissement avec en assure 1,6M$.

Le TEP-TDM utilise une sorte de sucre radioactif pour créer des images des fonctions du corps ainsi que du métabolisme. Il permet d’évaluer l’activité biologique des cellules et des organes et aide le médecin à savoir si elle est normale ou non.

La demande pour un appareil de ce genre a été formulée depuis que la technologie est disponible sur le marché a souligné le Dr Barrette.

«Nous avons fait le choix de n’autoriser ce genre d’équipement que là où le besoins est démontré», a -t-il indiqué à TC Media. Une douzaine d’appareils de ce type sont opérationnels au Québec.

«On estime les délais de réalisation et d’implantation à 16 mois», a précisé le Dr Pierre Gfeller, Président directeur général du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal, dont dépend l’hôpital.

Par ailleurs, l’institution médicale presque centenaire bénéficie d’un agrandissement permettant la mise aux normes des structures et l’intégration des activités de médecine nucléaire au sein du département d’imagerie médicale.

C’est un investissement de 148,35 M$ auquel la Fondation de l’hôpital du Sacré-Cœur contribuera avec 12,4 M$. La livraison du projet d’agrandissement est prévue pour l’été 2020. Il avait été annoncé en juin 2016. Les autorisations de dépenses viennent d’être accordées.

Cet agrandissement était attendu depuis plusieurs années. Prévu pour 2013, il avait été reporté à plusieurs reprises. L’administration de la santé vise notamment à augmenter la capacité d’accueil du centre de traumatologie «dont la vétusté est démontrée», a reconnu le ministre.

Le service d’endoscopie sera également agrandi et une nouvelle unité mère-enfant devra mieux répondre à la hausse des besoins en soins périnataux. Le projet comprend aussi des salles de cours et des espaces communs et d’autres destinés aux soins intensifs.

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