En 2019 au Centre d’exposition Lethbdridge
Le Centre d’exposition Lethbdridge proposera cette année des expositions variées, incluant des œuvres d’artistes montréalais contemporains comme de grands maîtres. Après cinq ans dans la bibliothèque du Boisé, les responsables souhaitent également miser davantage sur le public scolaire.
«Nous avons fini notre phase d’implantation dans le quartier et pouvons nous consacrer pleinement à notre mission d’éducation, notamment par des visites d’écoles», explique la coordonnatrice de la médiation et des communications, Margaux Delmas.
Avec Découvr’Art, les jeunes peuvent, par exemple, venir découvrir l’exposition en cours et enchaîner sur un atelier de création. Ils ont ensuite leur propre exposition au centre pendant quelques jours.
Pour le grand public, un médiateur est disponible en tout temps pour présenter les œuvres.
Au programme
L’année commencera avec un duo de femmes autour du verre. Patricia David et Patrycja Walton seront réunies dans Vitrea Femina dès le 24 janvier. La première réalise des tableaux avec ce médium, tandis que la seconde conçoit des vêtements à partir de verre recyclé.
Au printemps, le Conseil des arts de Montréal en tournée s’arrêtera à Saint-Laurent avec L’instabilité du réél, une exposition conçue par l’Artothèque et la compagnie de création La Grande Chasse.
«Ce sera sur la manière de construire des œuvres avec des illusions d’optique. Il y aura un travail sur le regard, précise Mme Dumas. C’est pour toute la famille.»
Des œuvres des Québécois Guido Molinari et Claude Tousignant et du Français Victor Vasarely, reconnu comme le père de l’art optique, seront mises en dialogue avec des créations d’artistes visuels contemporains.
L’exposition Triptyque de l’artiste d’origine libanaise Chadi Ayoub sera ensuite de passage. Il présentera ses sculptures en papier journal recyclé.
«En utilisant ce médium, les « masques » sont ainsi faits de la mémoire collective», souligne la coordonnatrice.
Les visiteurs pourront naviguer autour des œuvres en trois dimensions.
Également dans le but de représenter les artistes issus de la diversité, Daphne Boyer proposera des œuvres originales comme existantes, en septembre. Il sera possible de découvrir Red Leaf and Hawthorn Tipi Cover et All My Relations qui font référence aux origines autochtones.
L’année se clôturera avec des artistes chinois, mais cette partie de la programmation reste à finaliser.