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Symon Henry: finaliste du Prix de poésie 2020 au Vieux-Saint-Laurent

Symon Henry a publié en 2016 un livre de partitions sonores graphiques, « Voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire » Photo: Gracieuseté, Alexandre Turgeon/Bijuriya

Une résidence d’écriture à la Bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent est décernée à Symon Henry. Titulaire d’une bourse de 15 000$, le poète d’origine égypto-québécoise réalisera un projet de médiation culturelle portant sur la question du genre.

Sa candidature a été retenue parmi 13 soumissions. Son projet de médiation culturelle consistera en une série d’ateliers sur les thématiques de l’inclusion, de la non-binarité du genre et du parcours migratoire.

Par voie de communiqué, la Bibliothèque décrit que l’initiative du finaliste du Prix de poésie 2020 s’ancrera dans la mission de sa FabricARThèque, soit «[d’encourager] l’expression artistique de tous les membres de la communauté».

Il y sera aussi question de la multidisciplinarité au cœur de ses créations, qui allient les vers aux arts visuels et à la musique de concert. La palette visuelle s’inspire du dessinateur américain Cy Twombly, combinée au registre sonore de la cantatrice égyptienne Oum Koulthoum.

Au moyen de 25 heures par semaine, Symon Henry œuvrera à la familiarisation du public au métier d’auteur.

La vulgarisation portera aussi bien sur les aspects créatifs qu’administratifs, comme dans le cas des soumissions aux concours de bourses ou l’obtention de contrats d’édition.

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