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Mario Bonenfant: l’artiste derrière l’Érablière urbaine

Le fondateur de l'Érablière urbaine, Mario Bonenfant
Photo: Gracieuseté

Le cinéaste Mario Bonenfant participe à l’organisation de l’Érablière urbaine depuis 2005. Dix-sept ans plus tard, il voit encore grand pour cet événement qui met en valeur le patrimoine derrière les cabanes à sucre.

Bien avant la première édition de l’Érablière urbaine, Mario Bonenfant a grandi en campagne avec sa famille. C’est son grand-père qui l’a initié à la collecte de sucre d’érable.

Plusieurs années plus tard, alors qu’il élève ses enfants à Saint-Laurent, le cinéaste lance l’idée d’entailler les érables du parc Beaudet avec l’aide d’autres parents. C’est ce qui mènera à la première édition de l’événement.

Pour le cinéaste, recueillir de l’eau d’érable en ville est avant tout une installation artistique. «Je voulais, comme dans mon métier, créer une image, explique-t-il. L’objectif c’est de créer de la culture et d’embarquer à l’intérieur d’une image.»

Son rôle à l’animation de l’événement a évolué afin d’incorporer de plus en plus de faits et d’informations. Il souhaite ainsi faire connaître l’histoire et créer du patrimoine à propos de l’histoire de l’érable au Canada à travers chansons et poèmes.

«Je suis dans un mode de transmission de connaissance et j’en apprends encore, dit-il. C’est facile d’être unique en parlant de l’érable parce qu’il manque beaucoup de morceaux dans le casse-tête patrimonial qui lui est lié. On a très peu créé de patrimoine autour de ça.»

Passion

Celui qui porte le surnom de Capitaine Sirop a depuis quelques années déménagé en dehors de Saint-Laurent dans le village de Saint-Placide, dans un secteur entouré d’érablière.

Malgré la distance, il est toujours aussi heureux de revenir à Saint-Laurent chaque année pour animer l’événement.

L’Érablière urbaine lui permet de créer du contenu culturel unique. Il s’agit du même objectif qu’il a lorsqu’il réalise des films.

«J’ai l’impression d’être vraiment utile, dit-il. Quand on fait du cinéma, on essaie d’être original, et c’est difficile. L’événement me permet de faire quelque chose d’unique et qui m’anime à travers la transmission de connaissances.»

Futur

Après avoir été annulé l’an dernier, l’événement revient cette année dans une formule différente. Le volet scolaire qui a normalement lieu au parc Beaudet lors de la collecte d’eau d’érable se déroule dans les écoles.

Les érables n’ont pas été entaillés afin qu’ils se reposent. L’événement public se tiendra quant à lui dans la même formule que lors des dernières éditions. Il s’agira de la 16e édition de l’événement.

Mario Bonenfant voit encore beaucoup de potentiel pour améliorer l’événement dans le futur. La participation des marchands du Quartier D pour la confection de repas, une première cette année, lui donne beaucoup d’espoir.

«Éventuellement, on pourrait faire ça sur une semaine et faire ça encore plus gros, explique-t-il. Tout l’avenir de l’événement dépendra de cette année après deux éditions pluvieuses. Il faudra aussi que les partenaires embarquent dans cette idée.»

L’Érablière urbaine aura lieu cette année entre 11h et 17h au parc Beaudet le 26 mars.

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