« Récolte Solidaire Saint-Léonard »: la sensibilisation se poursuit
L’initiative « Récolte Solidaire Saint-Léonard » poursuit ses démarches pour tenter de convaincre un maximum de Léonardois et Léonardoises de réduire le gaspillage des fruits et légumes et de valoriser les ressources alimentaires cultivées.
Pour une troisième fois depuis la mi-juillet, les bénévoles de « Récolte Solidaire Saint-Léonard » sont allés, jeudi dernier, cogner aux portes des résidents possédant des arbres fruitiers. Avant d’entreprendre leurs démarches sur le terrain, à l’aide de Google Map, l’équipe a tenté de cibler les secteurs qui pourraient être favorables au projet.
Jusqu’à maintenant, au moins six personnes ont accepté de faire don des produits de leurs arbres ou de leur surplus. Du nombre, on compte des pêchers, des pruniers et des cerisiers.
Rappelons que l’initiative est une collaboration d’Horizon Carrière, la Concertation alimentaire de Saint-Léonard et l’arrondissement. Elle est le fruit d’une série de rencontres du Comité de développement durable.
La sensibilisation s’est amorcée un peu plus tôt que prévu, croyant que la production prendrait de l’avance, étant donné la forte chaleur au début de l’été, indique Francis Boursier, responsable du projet et conseiller au développement des projets jeunesses chez Horizon Carrière. Cependant, le peu de précipitation a repoussé le processus de cueillette.
Lors du passage du Progrès, les volontaires discutaient avec Rocco, installé aux abords du parc Delorme depuis le début des années 60. Auparavant, ce qui est aujourd’hui sa maison était une ferme. Possédant un vaste jardin, il compte faire part de quelques poires.
Puisqu’une bonne part des citoyens approchés sont italiens et que certains parlent peu français, l’Écoquartier de Saint-Léonard met à disposition une patrouilleuse qui maîtrise bien la langue pour accompagner les bénévoles.
Si « Récolte Solidaire Saint-Léonard » compte à présent cinq bénévoles, de nouveaux volontaires seront recrutés une fois la période de cueillette débutée. La récolte sera redistribuée entre les volontaires, les propriétaires et les organismes qui veulent soutenir la sécurité alimentaire du quartier.