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Escalader la compétition

Étudiant à Antoine-de-Saint-Exupéry, Dylan Le est en nomination en tant qu’Athlète étoile montante par excellence, au gala de l’ESIM, qui se tiendra le 1er novembre prochain. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

Comme sur les murs avec lesquels il s’entraîne, Dylan Le grimpe les classements en escalade. En Sport-études à Antoine-de-Saint-Exupéry, l’athlète est en nomination comme Athlète étoile montante par excellence d’Excellence sportive de l’île de Montréal (ESIM). Une reconnaissance de plus pour lui alors qu’il atteint des sommets dans sa discipline.

C’est à l’âge de 9 ans, après avoir fait de la gymnastique de manière compétitive pendant 3 ans, que Dylan a découvert l’escalade. « J’avais été invité à une journée d’essai au centre d’escalade Horizon Roc, j’ai tout de suite aimé ça », se rappelle-t-il.

Après avoir fait des cours récréatifs pendant un an, il s’est joint au groupe de développement du centre. L’année suivante, il joignait l’équipe de compétitions. « J’ai tout gagné à ma première année : huit compétitions, huit médailles d’or, révèle Dylan. J’ai tout de suite su que j’avais un potentiel. »

Néanmoins, l’athlète croit que son expérience en gymnastique lui a donné des bases solides pour l’escalade. « Je pense que ça m’a donné une bonne flexibilité, une bonne force, et de la discipline à l’entraînement », estime-t-il.

Champion canadien

Dylan Le lors d’une épreuve de bloc.
(Photo : Pascal Imbeault | Courtoisie)

L’athlète, qui aborde maintenant sa cinquième année de compétitions, a d’ailleurs pu participer cet été au Championnat du monde junior de la Fédération internationale d’escalade, qui se tenait à Arco, en Italie. Il avait réussi à se qualifier au sein d’équipe Canada pour compétitionner dans les trois disciplines en escalade.

Ayant moins bien performé en difficulté et en bloc, Dylan a néanmoins pu remporter une médaille de bronze en vitesse. « Toute l’expérience avec l’équipe en Italie était fantastique, s’enthousiasme-t-il. C’était vraiment un beau voyage et ça m’a aussi permis d’apprendre, notamment avec ma mauvaise performance en bloc. »

Ambitieux, il espère un jour pouvoir abaisser le record du monde en vitesse, qui est actuellement de 5,48 secondes.

L’athlète détient d’ailleurs le record canadien dans sa catégorie d’âge, avec un chrono de 4,87 secondes pour 10 mètres. Un temps qu’il pourra tenter d’abaisser cette année pendant qu’il est encore en Juvénile B.

Rêvant évidemment de participer aux Olympiques, Dylan sera cependant trop jeune pour les prochains jeux de Tokyo. « Peut-être pour Paris en 2024, espère-t-il. Et en 2028, je serai à mon pic, physiquement. »


Les disciplines en escalade

Il existe trois grandes épreuves en escalade, qui fera une première apparition aux Jeux olympiques à Tokyo, en 2020.

Le bloc : sans corde, mais sur une surface de seulement quelques mètres de hauteur, les participants doivent effectuer des mouvements complexes, nécessitant de la puissance, afin de se rendre au sommet.

La difficulté : l’objectif pour les participants est de se rendre le plus haut possible en un seul essai. Le parcours est conçu de sorte qu’un seul compétiteur réussisse habituellement à atteindre le sommet.

La vitesse : à travers cette épreuve, les compétiteurs doivent escalader une paroi standardisée de 15 mètres le plus rapidement possible.

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