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Culturisme : des athlètes bien huilés

De nombreux participants étaient présents à la compétition du Centre Leonardo Da Vinci. Photo: Nicolas Bourque | Courtoisie

Le Centre Leonardo Da Vinci tenait le 9 novembre dernier le Musclemania Canada, une compétition nationale de culturisme. Celle-ci servait de prélude à un championnat qui aura lieu à Las Vegas à la fin du mois de novembre, le Fitness America Weekend. Un moment important pour les différents athlètes qui y prendront part.

« Je suis très fier de nos athlètes; j’espère qu’ils pourront se dépasser personnellement », souligne Dickens Lambert, qui a organisé l’événement de Saint-Léonard. Quatre athlètes s’y étaient qualifiés pour le championnat mondial. Il espère d’ailleurs que ses protégés pourront y percer le Top 5.

Lui-même un ancien compétiteur, M. Lambert a pris sa retraite en 2012, avant de commencer l’organisation de gala l’année suivante. « Je voulais importer cela au Canada pour redonner aux athlètes », résume-t-il.

Ancienne cheerleader pour le Redblacks d’Ottawa dans la LCF, Taysia Thompson compétitionne pour sa part dans la catégorie « Fitness ».

Mère de trois enfants, Lucie Mortière compétitionne dans la catégorie « bikini ». C’est en 2016 qu’elle a commencé l’entraînement. Moins active à la suite de ses accouchements, elle s’était lancé ce défi. « Au départ, c’était vraiment pour me remettre en forme, avec un objectif de prise musculaire, se rappelle-t-elle. Par la suite, j’ai aimé cet univers et j’ai décidé de poursuivre. »

Également infirmière, elle doit faire preuve d’une grande organisation pour mener de front sa carrière et sa passion. Sa routine la semaine commence chaque matin par un entraînement de 4 h 30 à 6 h. « On voit notre corps se transformer et se modeler à chaque compétition, souligne-t-elle. C’est très gratifiant. »

De son côté, Violaine Pigeon a participé à une quinzaine de compétitions dans le circuit professionnel. C’est en 2013, à l’âge de 36 ans, qu’elle a fait ses débuts dans le domaine. « Je revenais d’un congé de maternité et d’une importante dépression, et on m’a recommandé d’intégrer l’activité physique pour favoriser une reprise de contrôle de mon état psychologique. »

Également nutritionniste, elle s’entraîne parfois jusqu’à deux fois par jour, en fonction de ses rendez-vous dans le cadre de son métier de nutritionniste, et en prenant soin de ne pas empiéter sur sa vie familiale. « Je mange bien, mais ce n’est pas parce que je suis nutritionniste que c’est plus facile de résister aux différentes tentations », souligne-t-elle dans un éclat de rire.

M. Lambert espère d’ailleurs que la participation au championnat mondial permettra à sa compétition au Centre Leonardo Da Vinci de grandir au cours des prochaines années.


Préparer le corps

L’apparence découpée et impressionnante des participants lors des compétitions de culturisme est due à un processus de déshydratation. Pour y arriver, ils doivent soumettre leur corps à de rudes épreuves.

« Dans la semaine précédant la compétition, on va augmenter de façon importante la quantité d’eau qu’on va boire », explique Violaine Pigeon, qui consomme dans cette situation jusqu’à 6,5 litres quotidiennement.

« 24 heures avant la compétition, je vais simplement arrêter de boire. Mon corps va perdre l’excédent d’eau et je vais avoir un look plus “sec”. »

Pour la nourriture, la nutritionniste explique que dans la dernière semaine avant une compétition, elle élimine les sources de glucides. « Rendu à la compétition, on va manger des sucres très rapides, comme du sirop d’érables, ce qui redonne une rondeur aux muscles, sans activer le processus de prise de gras. Ça va maximiser la définition musculaire qu’on va présenter. »

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