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Une tournée pour aider et sensibiliser les aînés vulnérables

aînés vulnérables
Agente sociocommunautaire au SPVM, Mai Dang a pu rencontrer quelques résidents et vérifier qu’ils allaient bien Photo: Félix Lacerte-Gauthier/Métro

Afin d’y sensibiliser les aînés vulnérables aux consignes de santé publique et aux problématiques liées à l’isolement, une équipe d’intervenants s’est rendue au HLM Émilien-Gagnon dans l’optique d’y rencontrer les résidents.

«C’est une initiative de la cellule de crise aînée, qui avait été mise en place dans le quartier dans le cadre de la pandémie», résume Camille Lebouvier, organisatrice communautaire au CIUSSS de l’Est.

Les différents intervenants, provenant de divers organismes de l’arrondissement, faisaient ainsi le tour des logements, offrant un sac cadeau contenant notamment des dépliants informatifs aux résidents et répondaient à leurs questions.

Mme Lebouvier explique qu’en temps normal, chaque été, un pique-nique pour les aînés sert de prétexte à des ateliers de sensibilisations aux enjeux de fraude et de maltraitance. Pandémie oblige, les intervenants ont dû trouver une autre façon de rejoindre les personnes âgées.

«On voulait que les intervenants de quartier restent mobilisés pour les soutenir. Ça peut être plus dur pour eux, qui sont davantage confinés, ajoute Mme Lebouvier. On ciblait des aînés qui sont plus isolés et plus vulnérables, qu’on voulait rejoindre dans un certain nombre.»

Elle s’inquiète d’ailleurs de l’isolement dont peuvent souffrir certains de ces aînés, d’autant qu’ils n’ont pas nécessairement de famille à Montréal, ou d’accès Internet pour pouvoir entrer en contact avec leurs proches.

Voir les résidents

Le HLM Émilien-Gagnon, sur Jarry, avait été proposé par l’intervenant du Centre des aînés de Saint-Léonard, Lismarys Alfonso, qui suivait déjà les résidents de l’endroit, notamment au niveau des problématiques psychosociales.

«Ça a permis de sensibiliser les aînés, mais surtout de le faire savoir qu’on est là, et qu’on pense à eux et à leur bien-être, souligne-t-elle. Ça a aussi permis d’approcher les locataires qui se sont sentis plus isolés pendant la pandémie.»

Agente sociocommunautaire au PDQ 42, Mai Dang a aussi participé à la journée de sensibilisation. «Ils sont contents de voir du monde et d’avoir un cadeau, et certains me reconnaissent, constate-t-elle. Ça me permet aussi de voir comment ils vont, et de le voir par moi-même, par exemple, avec le non verbal que je n’avais pas lors des appels téléphoniques.»

Elle s’inquiète également de l’isolement dont ils peuvent souffrir, alors qu’il n’y a plus d’activités pour eux, et espère que la tournée permettra néanmoins de leur offrir un réconfort.

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