La sécurité, la décentralisation et le développement social : des priorités pour Mouvement Montréal à SL
Le parti mené par Lili-Anne Tremblay à Saint-Léonard présente une quarantaine d’idées sur sa plateforme électorale. Sécurité urbaine, transparence administrative et implication citoyenne, ainsi se déclinent quelques-unes de ses priorités.
«Nous voulons œuvrer à l’échelle locale afin que tout le monde travaille de façon plus efficace. Il faut pouvoir rendre la confiance que les citoyens nous accordent, et le faire de manière concrète », affirme Lili-Anne Tremblay.
Après douze ans de vie politique en tant que conseillère d’arrondissement, la candidate à la mairie pour Mouvement Montréal affirme connaître les rouages de l’administration locale et promet «d’insuffler un vent nouveau» à Saint-Léonard.
Sécuriser le territoire
Priorités phares pour cette campagne électorale, les engagements en lien avec la sécurité urbaine de Mouvement Montréal s’articulent autour de dix idées, dont le déploiement de plus de policiers sur le terrain et un programme d’accompagnements aux abords des zones scolaires.
«Nous exigerons auprès de la Ville de Montréal de pourvoir au plus vite les postes vacants de policiers sur notre territoire. Nous voulons aussi améliorer l’éclairage dans les rues et les parcs afin de rendre ces lieux plus sécuritaires », précise Mme Tremblay.
Il y a eu énormément de temps, d’argent et de ressources humaines gaspillés avec la réforme financière des arrondissements. Aujourd’hui l’administration fonctionne en silos, on doit imposer notre leadership et optimiser tout ça
Lili-Anne Tremblay, candidate à la mairie de Saint-Léonard avec Mouvement Montréal
La mise en place d’une signalisation voyante et de dos-d’âne permettant de faire respecter la vitesse maximale autorisée à 30 km/h sur les rues locales est également évoquée, question de prévenir les accidents de la circulation.
Transparence et rapatriement des services centralisés
Selon Lili-Anne Tremblay, la centralisation de certaines compétences vers la Ville de Montréal, à travers la réforme financière des arrondissements en 2013, est un non-sens.
«Il y a eu énormément de temps, d’argent et de ressources humaines gaspillés avec cette réforme. Aujourd’hui, nous sommes en manque d’employés, et ce n’est pas normal que l’administration fonctionne en silos. On doit optimiser tout ça et imposer notre leadership.»
Pour remédier à la situation, Mouvement Montréal souhaite récupérer les précédentes coupes budgétaires et recréer les postes perdus, ainsi que rapatrier la responsabilité du déneigement.
Le parti promet également de ne pas augmenter la taxe locale à Saint-Léonard et de rendre public le comité consultatif d’urbanisme.
«Nous voulons rendre plus facilement accessible l’information concernant les modifications de zonages et les demandes de projets de construction.»
Logement social et développement de proximité
Le parti de Balarama Holness affirme avoir conscience des préoccupations liées au logement à Saint-Léonard, un enjeu social majeur qui s’accentue avec l’arrivée du métro.
«Nous nous engagerons à être proactifs auprès des divers paliers gouvernementaux pour la recherche de financement en logement social, et à créer plus de coopératives d’habitation, car il y a un manque criant », assure Lili-Anne Tremblay, aussi ex-présidente de la RUI-Viau Robert.
La candidate s’engage à affirmer le rôle de l’arrondissement à titre « d’agent facilitateur et collaborateur » pour tous ses citoyens.
«Cela passe par réformer notre réglementation en aménagement, qui est désuète, redynamiser l’artère Jean-Talon, repenser notre secteur industriel et desservir le sud de Saint-Léonard en y créant une maison de la culture et une bibliothèque.»