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Le réalisateur léonardois Joel Joazard poursuit son ascension

Réalisateur depuis 2018, Joel Joazard prévoit prochainement réaliser son premier long-métrage. Photo: Courtoisie, Stéphane Ricks Photographe.

À l’occasion d’une avant-première de gala, le réalisateur Joel Joazard a présenté son nouveau court-métrage au public le dimanche 15 mai dernier. Un événement spécial pour le Léonardois, qui poursuit son ascension dans le monde du cinéma québécois.

Il s’agissait du premier événement en présentiel organisé par le réalisateur, au cours duquel plus de 200 personnes ont foulé le tapis rouge installé pour l’occasion.

«Je ne m’attendais pas à recevoir une telle vague d’amour. Ça m’a vraiment ému, je ne savais plus où me mettre. J’ai l’habitude d’être devant la caméra avec mon équipe, mais cette fois-ci c’était différent.», a-t-il confié à Métro.

Réalisateur depuis 2018, le Léonardois a pu pour la première fois sentir l’engouement du public lors du visionnage de sa dernière production, intitulé «Ça sent mauvais 2».

En tant que réalisateur, c’est beaucoup mieux de voir et ressentir les réactions des gens en direct quand ils regardent nos films. Même s’ils ne disent rien sur le moment, on sent leur réactions.

Joel Joazard, auteur-réalisateur de cinéma

L’ensemble des œuvres créées par Joazardproductions, qui abordent le thème des relations des couples, ont également été projetées aux spectateurs présents lors de cette soirée.

«J’avais à cœur d’organiser un événement comme celui-ci pour rencontrer le monde. Pendant la pandémie, j’avais des retours, mais c’était principalement sur les réseaux sociaux. De sentir l’énergie du public directement, c’est beaucoup mieux.»

Un soutien indéfectible

Si Joel reçoit de nombreux messages de soutien du public, il explique que son entourage lui est également d’une grande aide à travers son processus de création.

«Dès que j’ai une idée, j’en parle à mes amis de confiance. Souvent c’est important d’avoir un point de vue extérieur sur son propre projet. Ça permet de mieux s’organiser et d’avancer dans ce qu’on veut transmettre à l’écran.»

Le Montréalais partage également que rien n’est facile lorsqu’il s’agit d’écrire un scénario de film, et qu’il lui arrive parfois de passer de nombreuses heures sur un projet avant de devoir l’effacer, pour ensuite recommencer du début.

Joel Joazard en compagnie des acteurs du film « Ça sent mauvais 2 ». (Crédit photo: Courtoisie, Stéphane Ricks Photographe)

Des projets plein la tête

Ayant déjà été impliqué dans la production de cinq courts-métrages, Joel Joazard prévoit pour son prochain projet se lancer dans la réalisation d’un long-métrage. Celui-ci portera sur les enjeux entourant la santé mentale chez les policiers.

«C’est quelque chose dont on ne parle pas beaucoup, mais je pense que c’est important de montrer cette réalité et de voir leur vie derrière l’uniforme. Au final, ce sont des humains comme nous.», déclare le réalisateur.

Pour produire un tel film, l’équipe de production devra rassembler pas loin de 350 000 $. Une tâche qui s’avère difficile, mais pas impossible pour Joel.

«Nous allons présenter notre projet et faire une demande en espérant avoir le soutien de Téléfilm Canada, du conseil des arts et des lettres du Canada, ou de celui du Québec.», explique-t-il.

Si le projet n’en est à qu’à l’étape de l’écriture scénaristique, son créateur se sent confiant à l’idée de le voir aboutir prochainement. Une chose est sûre, la suite de cette aventure cinématographique s’annonce de plus en plus prometteuse pour le jeune réalisateur montréalais.

Satire des relations amoureuses, les quatre premiers films de Joël Joazard se veulent une réflexion sur les apparences et l’infidélité au temps du numérique.

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