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Bobby Dollas est le nouvel entraîneur-chef de l’Arctic de Saint-Léonard

Photo: Marie-Claude Chiasson/TC Media

Natif de Rosemont, Bobby Dollas est devenu le nouvel entraîneur-chef de l’Arctic de Saint-Léonard dans la Ligue de hockey junior du Québec (LHJQ), en octobre dernier. L’ancien défenseur format géant des Ducks, des Red Wings et des Penguins amène avec lui une vaste expérience, ayant joué près de 650 matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH).

Dès l’âge de 14 ans, Bobby Dollas a su qu’il avait assez de talent pour percer dans la LNH.

«Déjà au niveau midget AAA, j’étais aussi grand que maintenant, soit 6 pieds et 3 pouces. J’avais un talent naturel et j’étais plus gros et plus costaud que les autres en plus d’avoir un excellent coup de patin», rappelle celui qui a joué son niveau midget avec les Lions du Lac Saint-Louis.

«À cette époque, à Rosemont, le hockey n’était pas très structuré. Comme j’étais un jeune très actif, mes parents ont décidé de déménager en banlieue pour que je puisse jouer au hockey, soit à Châteauguay», poursuit Dollas, dont les origines sont grecque (son père) et ukrainienne (sa mère).

Premier défenseur repêché
En 1983, Bobby Dollas, réalise un grand rêve lorsqu’il est repêché en première ronde, 14e choix au total, par les Jets de Winnipeg à l’âge de 18 ans.

«J’ai été le premier défenseur choisi et j’aurais pu être repêché plus tôt, mais j’avais subi une bonne blessure (tendon de la cheville) cette année-là. Il s’agit d’un des plus beaux moments de ma carrière», avance-t-il.

Ses six premières années sont toutefois plutôt difficiles, lui qui doit partager son temps entre la LNH et la Ligue américaine. L’année 1989 est cruciale pour Dollas lorsqu’il décide de joindre les rangs de l’équipe nationale, alors entraînée par Dave Kings (entraîneur-chef des Blue Jackets de Colombus durant trois saisons au début des années 2000).

«C’est sûr qu’il y a eu des moments difficiles durant cette période. Mais encore, à 24 ou 25 ans, c’est jeune pour un défenseur, soutient Dollas. C’est certain que je voulais faire mieux, alors j’ai décidé de me retirer des rangs de la LNH pendant un an pour joindre l’équipe nationale et ça été la meilleure décision que j’ai prise. Le coach (Dave King) a changé mon approche par rapport à la game, et cela a fait toute la différence.»

Vers 25-26 ans, Bobby Dollas n’avait alors joué que 80 parties au cours de sa carrière. Un an plus tard, alors avec les Red Wings de Détroit aux côtés de Steve Yzerman et Sergei Fedorov, il atteint le plateau des 144 matchs joués. Il passera notamment, par la suite, cinq saisons consécutives au sein des Ducks d’Anaheim (anciennement les Mighty Ducks) et terminera sa carrière, dans la LNH, avec les Penguins de Pittsburgh, pour un total de 646 parties disputées.

L’aspect mental
Aujourd’hui, Bobby Dollas se plaît énormément dans son nouveau rôle d’entraîneur-chef de l’Arctic de Saint-Léonard, lui qui se voit d’abord comme un enseignant. Son expérience passée dans la LNH lui permet d’avoir une grande écoute de la part de ses joueurs.

«J’essaie de travailler fort sur l’aspect mental de mes joueurs. Réfléchir sur la patinoire et corriger ses erreurs lorsqu’on en fait. J’aime corriger et travailler avec les jeunes», soutient-il.

Alors que l’Arctic de Saint-Léonard montre un dossier positif depuis son arrivée, Bobby Dollas ne cache pas avoir d’autres aspirations dans le futur comme entraîneur-chef, cette fois du côté de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) ou encore de l’Europe.

 

À lire aussi, Bobby Dollas s’exprime sur le dossier des bagarres et des commotions cérébrales.

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