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Les bagarres et les commotions cérébrales

Photo: Marie-Claude Chiasson/TC Media

En 25 parties depuis le début de la saison, l’Arctic de Saint-Léonard a déjà vu deux de ses joueurs tomber au combat en raison d’une commotion cérébrale. Pour Bobby Dollas, la nouvelle génération de jeunes joueurs est beaucoup moins prête, qu’à son époque, au jeu physique et agressif que constitue le hockey.

«Dans mon temps, les plans de match étaient simples. T’envoyais la rondelle dans le fond de la zone puis tu te préparais à aller plaquer l’adversaire et à manger des coups. Maintenant, les jeunes ne sont pas prêts pour ça. Ils n’ont pas appris», croit-il.

L’entraîneur-chef de l’Arctic de Saint-Léonard trouve important d’enseigner à ses jeunes, surtout les défenseurs, comment bien recevoir une mise en échec. Pour lui, il faudrait même que cet enseignement soit fait très tôt.

«Le hockey est, et sera toujours, un sport physique. J’encourage d’enseigner cet aspect vers le novice ou atome, soutient-il. Surtout pour que les joueurs parviennent à mieux se protéger.»

De son propre aveu, les combats à un contre un dans les coins ou les bousculades dans le cercle du gardien font partie de ses entraînements réguliers.

«Si tu veux la rondelle, tu te dois d’être agressif. Tu ne peux pas jouer du bout du bâton», affirme-t-il.

Deux aspirines entre deux périodes
Que ce soit au hockey, au football ou dans d’autres sports, plusieurs équipes ont adopté des protocoles stricts dans les dernières années pour éviter les dommages au cerveau causées par les commotions cérébrales.

Dans le cas de l’Arctic de Saint-Léonard, dès que des symptômes de commotion cérébrale sont décelés, le joueur doit demeurer inactif pour une durée minimum de deux semaines. Son dossier est alors réévalué au jour le jour.

«Dans mon temps, on te donnait deux aspirines entre deux périodes et tu devais retourner sur la glace parce qu’on avait encore besoin de toi», se souvient-il.

Si Bobby Dollas n’a jamais été un bagarreur dans sa carrière de joueur, en revanche, il a appris très tôt à se défendre.

«Je ne suis pas pour la bagarre, mais j’aime avoir une équipe robuste. Il est important de savoir bien protéger ses coéquipiers», avoue-t-il.

Mentionnons qu’en raison des travaux qui sont en cours dans les deux arénas de Saint-Léonard, les matchs à domicile de l’Arctic se jouent tous à l’aréna Garon dans l’arrondissement de Montréal-Nord. (11212, rue Garon, Montréal-Nord)

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