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L'école James Lyng veut sa murale

Photo: (Photo: TC Media – Justine Gravel)

Alors que le programme d’art mural de la Ville de Montréal a permis d’inaugurer une soixantaine d’œuvres dans les rues de Montréal l’an dernier, l’école anglophone James Lyng, dans Saint-Henri, tentera sa chance cette année avec un projet créé par les élèves en l’honneur des résidents de l’arrondissement.

Intitulé Lives of the Southwest, le projet étudiant met en scène 24 citoyens ayant vécu des expériences différentes en lien avec leur quartier, que ce soit des commerçants, des organisateurs communautaires, des élus ou simplement des gens habitant l’arrondissement depuis plusieurs années.

«Les élèves sont partis à la recherche d’histoires à raconter. Ils voulaient vraiment avoir un mélange intéressant qui représenterait les différents secteurs du Sud-Ouest», raconte Mélissa Proietti, directrice de la Convention internationale de la culture urbaine (CICU), qui travaille de concert avec l’établissement scolaire dans ses divers projets artistiques.

Né de la volonté de la direction de faire connaître à ses étudiants l’historique de leur quartier, le projet s’est conclu en décembre avec un vernissage à la galerie de l’école, où étaient exposées les photos de tous les sujets ainsi que leurs anecdotes.

La prochaine étape consiste à développer le projet à plus grande échelle grâce à l’art urbain. «Le concept de la murale est basé sur Lives of the Soutwest. Les artistes sont d’ailleurs venus à l’exposition des élèves pour voir ce qui pourrait être fait. Ce serait vraiment une belle finale pour le projet», résume Mme Proietti.

Ayant déjà l’appui financier du Réseau Réussite Montréal et de la commission scolaire English Montreal (EMSB), les instigateurs du projet artistique souhaitent maintenant obtenir un montant de la Ville par le biais de son programme d’art mural. L’an dernier, près de 500 000$ avaient été déboursés pour la soixantaine de dossiers reçus.

Programme
Si le programme d’art mural permet d’embellir la Ville de Montréal, il vise surtout à renforcer l’identité culturelle des quartiers et à démocratiser l’accès à la culture. C’est d’ailleurs en se basant sur la qualité artistique de l’œuvre, l’implication citoyenne et la visibilité du projet que le jury fera son choix.

Tout organisme peut faire une demande en choisissant l’un des trois volets suggérés. Le premier se concentre sur les productions de grande visibilité qui s’intègre à l’environnement urbain, architectural et paysager.

Quant au second, il vise les œuvres de quartier avec des murales axées sur la mobilisation citoyenne, la médiation communautaire et l’appropriation du milieu par les différents acteurs locaux. C’est via ce volet que l’école James Lyng tentera sa chance.

Une dernière section concerne les créations artistiques innovantes en art contemporain réalisées par des professionnels sur des murs dont la Ville est propriétaire.

La date limite pour soumettre sa candidature est fixée au 28 février.

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