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Gilles Proulx et «les pays impossibles»

Le journaliste Gilles Proulx prononcera une conférence, le 17 janvier, dans le cadre de sa série «Voyager à travers le monde». Celle-ci aura lieu à la Maison Saint-Gabriel de Pointe-Sainte-Charles.

La conférence intitulée «Les pays impossibles à travers le monde» sera l’occasion pour M. Proulx, ce globe-trotter également passionné d’histoire et de photographie, de nous faire part de ses expériences dans des pays éloignés qui sont rarement inscrits dans les brochures d’agences touristiques traditionnelles.

«Ma conférence portera sur ce que j’appelle les pays militairement historiques, c’est-à-dire des lieux qui sont liés aux grands conflits de l’histoire», nous dit ce natif de Verdun qui a parcouru la planète.

Parmi le grand nombre de pays visités par le journaliste et coloré animateur, notons des endroits comme Juno Beach, l’une des plages de Normandie où 15 000 Canadiens ont débarqué lors de la deuxième guerre mondiale; le Liban, que Gilles Proulx a visité à deux reprises, soit en 1973 et 2006, ainsi que le Viêt-Nam, qui a été le théâtre de plusieurs conflits, comme la guerre d’Indochine et celle menée par les États-Unis durant les années suivantes.

M. Proulx aura bien sûr plusieurs anecdotes à partager avec le public, notamment la fois où il s’est fait guide touristique lors d’une visite à Waterloo, lieux de la célèbre bataille où les troupes françaises étaient dirigées par Napoléon.

«En 1979, nous étions près de mille journalistes du monde entier invités à visiter la Belgique, se remémore-t-il. Lors d’une visite guidée de Waterloo, le jeune guide semblait hésitant, alors j’ai commencé à commenter la visite pour les gens présents qui m’ont même ensuite applaudi.»

«À la fin de la visite, les gens m’ont même offert une réplique exacte du fusil de Napoléon pour me remercier» ajoute-t-il, avec une pointe de fierté dans la voix.

Fidèle à son habitude, l’animateur ne mâche pas ses mots quant à la place de l’enseignement de l’histoire, surtout celle militaire, dans notre société actuelle.

«Nous sommes devenus tellement antimilitaristes et politiquement corrects», dit-il, avec la fougue qu’on lui connait.

«On censure des éléments importants de l’histoire en utilisant l’excuse que ça attise la haine et le fanatisme, tout en mettant trop d’emphase sur des événements de moindre importance, mais qui ne choqueront pas les âmes sensibles», se désole-t-il.

La conférence, «Les pays impossibles» aura lieu le mardi 17 janvier à 19h30, au pavillon Catherine-Crolo de la Maison Saint-Gabriel. Le droit d’entrée pour la conférence est de 12$ et de 8$ pour les Amis du musée. Les réservations sont obligatoires.

Infos : 514 935-8136.

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