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Une nouvelle tête prend les rênes de la SDC Petite-Italie

Le directeur général de la SDC Petite-Italie, Jean-Éric Delarosbil, parle derrière un podium lors du dévoilement de la nouvelle place Shamrock.
Jean-Éric Delarosbil est le nouveau directeur général de la SDC Petite-Italie – Marché Jean-Talon. Photo: Emmanuel Delacour

Secteur en pleine transformation, mais aussi empreint d’un héritage historique important, la Petite-Italie propose une expérience commerçante et culturelle unique à Montréal, que le nouveau directeur général de la Société de développement commercial (SDC) locale souhaite préserver.

C’est sans tambour ni trompette qu’est entré en fonction Jean-Éric Delarosbil il y a deux mois, en même temps que les célébrations de la Formule 1 dans le quartier. Celui-ci succède à Cristina D’Arienzo, qui a quitté le poste au printemps dernier.

« On n’a pas fait de grosse annonce à ce moment. On s’est contenté de faire ça à l’interne et d’aller rencontrer les membres au marché Jean-Talon et sur le boulevard Saint-Laurent », souligne-t-il.

C’est après huit années d’expérience en tant qu’avocat spécialisé en jeunes pouces, puis en développement des affaires que celui-ci a commencé à s’intéresser à la promotion des entreprises.

« J’ai découvert durant mon parcours professionnel que les SDC étaient à l’origine de plusieurs projets qui aident les commerces locaux. Ça piqué ma curiosité », raconte-t-il.

Celui-ci a fait un passage par la SDC du boulevard Décarie dans l’Arrondissement de Saint-Laurent avant de joindre l’équipe de la SDC Petite-Italie – Marché Jean-Talon en juin dernier.

Priorités

Même s’il prévoit une année de transition jusqu’en 2020, le directeur général est conscient des défis qui l’attendent, surtout au marché public qui continue de faire les manchettes, autant en ce qui concerne les espaces de stationnement disponibles, que pour son offre de services en pleine évolution.

« C’est certain qu’on y connaît de grands changements, dans les habitudes de consommations des clients et dans l’utilisation de l’automobile. Si la voiture devient de moins populaire pour aller faire ses emplettes, cela aura nécessairement un impact, indique M. Delarosbil. Nous vivons une période de mutation, mais avant d’agir en se basant seulement sur des perceptions, il est important de se doter de données et d’études pour savoir où nous allons. »

Par ailleurs, le dossier de la restauration des arches et des demi-voiles qui délimitent les frontières de la Petite-Italie sera aussi en haut de la pile, parmi ses priorités, insiste-t-il.

« Mme D’Arienzo m’en a fait part personnellement avant son départ et on veut continuer à travailler pour trouver le financement nécessaire. Au-delà de l’aspect patrimonial, les arches sont un point de repère géographique important, qu’il faut conserver », affirme le directeur général.

Enfin, celui-ci nous réserve peut-être des surprises pour 2020, car il souhaite mettre sur pied de nouvelles stratégies marketing, afin de repenser la promotion des commerces du quartier.

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