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Départ de Flynn: Trump change sa version des faits

WASHINGTON — Le président américain, Donald Trump, a nié dimanche avoir demandé à l’ancien directeur de la police fédérale de mettre fin à l’enquête ciblant son ex-conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn.

Avant l’aube, Donald Trump a écrit sur Twitter qu’il n’avait jamais fait une telle demande auprès de James Comey, contrairement à ce que l’ex-directeur du FBI avait affirmé lors de son témoignage devant le Congrès, en juin.

La veille, le président a également changé sa version des faits quant au départ du général à la retraite Michael Flynn, plus tôt cette année. M. Trump avait initialement annoncé que son conseiller avait été encouragé à démissionner pour avoir menti au vice-président Mike Pence, mais le président a évoqué un nouveau motif après que M. Flynn eut reconnu vendredi avoir menti au FBI à propos de ses contacts avec des responsables russes.

On ignore pourquoi M. Trump a choisi de modifier son explication du congédiement de Michael Flynn en citant cette fois ses mensonges à la police fédérale. Le président laisse ainsi entendre qu’il était au courant que son conseiller avait posé un geste illégal. On ignore également comment M. Trump aurait pris connaissance de cette situation s’il n’avait pas été mis au fait des contacts avec la Russie, comme il le prétend.

Michael Flynn a été poussé vers la sortie de la Maison-Blanche en février après avoir reconnu qu’il avait induit Mike Pence en erreur en lui disant n’avoir jamais discuté des sanctions contre Moscou avec des diplomates russes.

Le porte-parole de la Maison-Blanche de l’époque, Sean Spicer, avait insisté sur le fait que le départ de M. Flynn découlait d’un «problème de confiance» et non d’un problème légal.

Selon le témoignage de James Comey, Donald Trump avait ensuite tenté de mettre fin à l’enquête du FBI sur cette affaire. M. Comey aurait refusé et c’est pourquoi Donald Trump l’aurait à son tour congédié.

Le plaidoyer de culpabilité de Michael Flynn est potentiellement inquiétant pour la Maison-Blanche, car en acceptant de collaborer avec la justice, il pourrait devenir un collaborateur important pour l’équipe du procureur spécial Robert Mueller qui tente de déterminer si l’équipe de campagne de Donald Trump a comploté avec la Russie pour influencer le résultat des élections de 2016 en faveur du milliardaire républicain.

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