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La Finlande trône au sommet de l’indice de bonheur

David Goldman / The Associated Press Photo: David Goldman

HELSINKI — Si le temps glacial et le manque d’ensoleillement en hiver sont suffisants pour vous faire sombrer dans la déprime, vous n’êtes certainement pas Finlandais!

Le tout nouveau classement de l’indice mondial du bonheur, publié mercredi, place la Finlande au sommet d’une liste de 156 pays triés en fonction du niveau de bonheur de leur population. Un indice calculé à partir de données sur l’espérance de vie, l’encadrement social et la corruption.

La Finlande serait donc l’endroit le plus favorable où vivre sur la planète même si le manque d’ensoleillement et le froid sont souvent identifiés comme des facteurs pouvant faire grimper les taux de dépressions.

En comparaison, le Canada occupe le septième rang de ce même classement. La Norvège, le Danemark, l’Islande, la Suisse et les Pays-Bas devancent tous le pays de la feuille d’érable. La Nouvelle-Zélande, la Suède et l’Australie complètent le top 10, alors que les États-Unis occupent le 18e rang et la France, le 23e rang.

Cette nouvelle mouture du classement annuel publié par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies inclut une mesure du bonheur et du bien-être des immigrants dans 117 pays analysés.

En 2015, plus d’un million de migrants sont entrés sur le continent européen et quelques milliers ont franchi les frontières de la Finlande, un pays relativement homogène qui compte environ 300 000 étrangers et résidants d’origine étrangère sur une population de 5,5 millions de personnes.

La majorité des immigrants proviennent d’autres pays d’Europe, mais il existe aussi des communautés de personnes en provenance d’Afghanistan, de Chine, d’Irak et de Somalie.

«Eh bien, nos politiques et notre économie… Je crois que nos bases sont plutôt bonnes en Finlande. Alors, oui, nous avons le contexte parfait pour vivre heureux ici en Finlande», a reconnu Sofia Holm une citoyenne de 24 ans qui habite Helsinki.

Coauteur du rapport et professeur d’économie émérite à l’Université de la Colombie-Britannique, John Helliwell souligne que tous les pays du top 10 se retrouvent au sommet autant dans la liste du bonheur en général que dans celle du bonheur des immigrants.

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