Trump fustige Moscou et parle de l’«animal Assad»
WASHINGTON — Le président Donald Trump condamne ce qu’il qualifie d’«attaque chimique insensée» en Syrie qui a tué des femmes et des enfants, bien qu’il ne présente pas de preuve pour appuyer les affirmations des secours et des activistes de l’opposition syrienne faisant état de l’usage de gaz toxiques.
Le gouvernement de Bachar al-Assad réfute les allégations d’une telle attaque qui serait survenue tard samedi à Douma, près de la capitale.
M. Trump affirme, dimanche, sur Twitter, que le «secteur d’atrocités est bouclé et encerclé par l’armée syrienne, le rendant complètement inaccessible au monde extérieur». Il déclare que le président russe Vladimir Poutine et l’Iran — aides influentes du gouvernement syrien — sont «responsables d’appuyer l’animal Assad».
M. Trump appelle à ce que le secteur soit ouvert «immédiatement pour des vérifications et une aide médicale». «Un autre désastre humanitaire sans raison aucune. MALADE!», écrit le président.
Le secrétaire aux Affaires étrangères du Royaume-Uni affirme que les informations circulant sur une attaque chimique en Syrie sont «profondément troublantes», et prévient la Russie qu’elle ne devrait pas tenter de bloquer une enquête internationale.
Boris Johnson affirme que les forces de Bachar al-Assad ont utilisé des gaz toxiques dans au moins quatre attaques depuis 2014.
Il indique que le Royaume-Uni soutenait une enquête par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, et déclare que la Russie soutenant Bachar al-Assad «ne doit pas de nouveau tenter de faire obstruction à ces enquêtes».
M. Johnson affirme que les responsables de l’usage d’armes chimiques «ont perdu toute intégrité morale et doivent rendre des comptes».