Le lancement de la première sonde sur la lune retardé à 2019
L’organisation israélienne à l’initiative du premier programme d’exploration de la lune du pays a annoncé mercredi que le lancement de la fusée, initialement prévu en décembre, avait été retardé au début de l’année prochaine.
SpaceIL a indiqué avoir été informée d’une «nouvelle date» par la compagnie privée américaine SpaceX d’Elon Musk -qui doit fournir les fusées permettant de transporter une sonde dans l’espace- retardant le lancement à «début 2019».
Le retard est dû à des décisions de SpaceX, a-t-elle ajouté dans un communiqué, précisant que les tests en cours sur la sonde -en forme de capsule et pesant environ 585 kg- se déroulaient avec succès.
L’atterrissage de la sonde sur la lune était initialement prévu le 13 février 2019, avec pour mission de mener des recherches sur son champ magnétique et d’y planter un drapeau israélien.
Aucune date précise n’a été donnée pour le lancement et l’atterrissage.
L’ambitieux projet a débuté avec la participation en 2010 de SpaceIL au prix Google Lunar XPrize, qui offrait 30 millions de dollars (environ 25 millions d’euros) pour encourager les scientifiques et entrepreneurs à réaliser des missions sur la lune à coûts relativement bas.
Et même si le prix Google a expiré en mars sans heureux gagnant ayant atterri sur la lune, l’équipe israélienne s’est engagée à ne pas abandonner son projet.
Une fois arrivée à destination, la sonde fournira des informations au centre de contrôle d’Israel Aerospace Industries pendant deux jours avant que son système ne s’arrête.