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L’Arabie saoudite prête à envoyer des troupes au sol en Syrie

FILE - In this Thursday, Sept. 17, 2015 file photo, Saudi security forces take part in a military parade in preparation for the annual Hajj pilgrimage in Mecca, Saudi Arabia. Saudi Arabia's military spokesman said Thursday, Feb. 4, 2016 that the kingdom is ready to send ground troops to Syria to fight Islamic State group if coalition leaders agree during an upcoming meeting in Brussels.(AP Photo/Mosa'ab Elshamy, File) Photo: Mosa'ab Elshamy/The Associated Press
Rédaction - The Associated Press

Un porte-parole de l’armée saoudienne a déclaré, jeudi, que le royaume était prêt à envoyer des troupes en Syrie afin de combattre le groupe armé État islamique (ÉI) si les leaders de la coalition internationale lui donnaient leur bénédiction à l’occasion d’une rencontre qui doit avoir lieu plus tard ce mois-ci en Belgique.

En entrevue avec l’Associated Press, le brigadier général Ahmed Asiri a rappelé que l’Arabie saoudite participait à la campagne de frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis depuis ses débuts en septembre 2014, mais a ajouté que le pays pouvait maintenant dépêcher des soldats sur le terrain.

Le gouvernement américain doit tenir une réunion des ministres de la Défense des pays luttant contre l’ÉI à Bruxelles d’ici la fin de février.

M. Asiri a affirmé que l’Arabie saoudite était déterminée à vaincre l’ÉI. Il n’a pas fourni de détails sur le nombre d’hommes que le royaume pourrait envoyer en sol syrien.

L’Arabie saoudite est profondément impliquée dans la guerre civile qui sévit au Yémen, où elle se bat contre les rebelles chiites soutenus par le gouvernement iranien. Le royaume et les autres pays du golfe Persique voient depuis longtemps l’Iran comme une menace pour la région. Riyad et Téhéran appuient des camps opposés dans les conflits syrien et yéménite.

L’annonce faite par M. Asiri survient après que la Russie eut publiquement soupçonné la Turquie de s’apprêter à lancer une invasion militaire en Syrie.

Un représentant du ministère russe de la Défense, le major général Igor Konachenkov, a révélé dans un communiqué, jeudi, que Moscou avait noté un nombre grandissant de signes que les forces armées turques se préparaient secrètement à intervenir sur le territoire syrien.

Il a, entre autres, évoqué des photos d’un poste de contrôle frontalier entre la Turquie et la Syrie prises à la fin d’octobre et à la fin de janvier montrant la construction d’infrastructures de transport qui pourraient servir à déplacer des troupes, des munitions et des armes.

Mercredi, les pourparlers de paix à Genève entre le régime du président syrien Bachar el-Assad et l’opposition, parrainés par les Nations unies, ont été suspendus pour trois semaines.

Les États-Unis ont reproché au gouvernement syrien et à la Russie d’avoir nui aux discussions. Les troupes du régime El-Assad, qui bénéficient de l’appui des frappes aériennes russes, ont augmenté le rythme de leurs attaques contre les forces de l’opposition au cours des derniers jours alors que les négociations piétinaient.

Dans un interview avec la chaîne télévisée Al-Arabiya établie à Dubaï, Ahmed Asiri a confié que, de l’avis de Riyad, les frappes aériennes n’étaient pas suffisantes pour défaire l’ÉI.

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