La pollution atmosphérique fait 5,5 millions de victimes par année
MONTRÉAL — La pollution atmosphérique intérieure et extérieure est responsable de 5,5 millions de décès prématurés par année, démontre une étude à laquelle ont participé des chercheurs canadiens.
Plus de la moitié de ces décès surviennent dans des pays à la croissance économique rapide, comme l’Inde et la Chine.
Les centrales énergétiques, les usines, les émissions des véhicules et la combustion du charbon et du bois relâchent toutes dans l’atmosphère des particules microscopiques qui menacent la santé.
L’étude présentée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique lors d’un congrès de l’American Association for the Advancement of Science prévient que le nombre de décès prématurés continuera à augmenter pendant vingt ans, si rien n’est fait pour combattre le problème.
Le professeur Michael Brauer a précisé que la pollution atmosphérique est la quatrième cause mondiale de décès en importance, et de loin la plus importante menace environnementale pour la santé.
L’analyse réalisée par les chercheurs canadiens, américains, chinois et indiens démontre que 55 pour cent des décès attribués à la pollution atmosphérique surviennent dans deux pays. Le problème a fait environ 1,6 million de morts en Chine et 1,5 million en Inde en 2013.
La seule combustion extérieure du charbon aurait tué 366 000 personnes en Chine en 2013.