Gare aux chronophages externes!
La semaine dernière, vous avez été initié aux chronophages internes, ces bouffeurs de temps qui sont de votre faute.
J’espère que vous avez déjà commencé à faire un peu de ménage! Mais il arrive aussi que ce soit votre environnement qui vous fasse perdre votre temps. Êtes-vous victime de chronophages externes? Pour le découvrir, répondez par vrai ou faux aux questions suivantes :
• Je dois chaque jour subir de nombreuses interruptions qui ralentissent mon travail.
• J’avoue que les erreurs des autres me font perdre beaucoup de temps.
• Nous avons trop de réunions et elles ne sont pas fructueuses.
• À cause des demandes autour de moi, je dois régulièrement changer mes priorités.
• Il me faut souvent attendre des réponses qui me bloquent en attendant. C’est long!
• Mes employés ne sont pas très compétents et je dois soit les superviser, soit reprendre leur travail.
• Il m’arrive qu’une information me soit mal communiquée et que je doive reprendre un travail.
• Je perds régulièrement du temps à cause d’un équipement défectueux ou mal adapté.
• Il y a tellement de paperasse à remplir que j’ai l’impression de ne pas avancer.
• Mon patron ne sait pas où il va. Il me demande de m’engager dans des démarches qui prennent du temps, puis il change d’idée.
Si vous vous êtes reconnu dans la majorité de ces énoncés, votre performance est minée par des chronophages externes. Dans ce cas, prenez garde aux équipements déficients, aux requêtes des collègues, aux réunions inefficaces, aux interruptions, aux procédures, aux erreurs des collègues, à la paperasse et aux mauvaises communications.
Repérez ceux qui sont prioritairement en cause ici et apprenez à les reconnaître quand ils se présentent. Par exemple, si ce sont les requêtes des collègues qui vous font perdre votre temps, vous devrez apprendre à dire non. Ça peut vous sembler irréaliste pour l’instant, mais, très bientôt, nous publierons une série de chroniques sur l’affirmation de soi et vous serez en mesure de développer cette habileté.
Bref, restez conscient de ce qui vous arrive tous les jours. Sachez reconnaître les fuites de temps qui ne sont pas de votre ressort, mais qui abusent peut-être de vous. Pourquoi, par exemple, participer à une rencontre quand il suffirait de dire au responsable que vous ne serez pas bien utile pour la majorité des points à l’ordre du jour et qu’il vous ferait plaisir de faire parvenir votre opinion sur tel point par courriel?
Apprenez à gérer votre environnement. Sinon, c’est lui qui prendra le contrôle de votre vie.