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La généreuse cuisine de Sophie

Photo: Gaelle Vuillaume

Sophie Tabet a envie qu’on se sente dans son restaurant, ouvert il y a quatre ans, comme à la maison. Le lieu, qu’elle a simplement nommé Chez Sophie, a récemment été réaménagé pour justement mieux s’harmoniser à sa cuisine aux influences classiques «avec une touche de modernité», décrit-elle.

C’est l’architecte Luci Mastropasqua qui a guidé les rénovations au cours de l’hiver dernier. L’espace, désormais plus ouvert et épuré, offre une luminosité exceptionnelle. D’ailleurs, l’éclairage a été pensé spécifiquement pour mettre en valeur les plats et les vins, servis par son mari Marco Marangi, sommelier et copropriétaire de l’établissement.

Parmi les autres éléments architecturaux qui donne de la profondeur au nouveau décor, notons le bar en granit blanc dépoli, la mosaïque en grès gris, les grands miroirs et un mur d’un bleu gris apaisant, clin d’œil à la couleur des paquets de sucre en Italie, un des pays qui, avec la France, bien sûr, inspire particulièrement la chef.

Côté cuisine, Sophie Tabet aime décrire ses plats comme des classiques «mais travaillés». Bref, «une cuisine du marché gourmande, décrit-elle, avec une touche de modernité».

Même le menu a subi une cure de Jouvence pour la belle saison. Aux traditionnels ris de veau et côte de boeuf, s’ajoutent différents mets préparés au gré des arrivages. Le homard et les asperges sont actuellement à l’honneur, tout comme les tomates du Québec, qui commencent à apparaître dans les assiettes.

«Je ne veux pas tellement changer le menu parce que moi, je me fâche quand je vais dans un restaurant et que je ne retrouve pas les choses que j’ai vraiment aimées, rigole la chef. Je ne veux pas fâcher les clients!»

Un des plats servis ces dernières semaines: le maki de crabe.

Le couple a d’ailleurs la réputation de son restaurant à coeur et tous deux sont présents midi et soir tout en élevant une fillette de deux ans. «Nous voulons établir une bonne réputation. Pour assurer la longévité d’un restaurant, c’est le plus important», souligne celle qui a fait ses classes dans plusieurs établissements étoilés en Europe.

1974, rue Notre-Dame Ouest

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