Intimidation et violence à l’école, continuons d’en parler!
Moqueries, rejet, harcèlement sexuel, taxage, coups, menaces… les formes d’intimidation et de violence à l’école sont nombreuses, et toutes ont des conséquences sur les jeunes qui les subissent.
Honte, anxiété et dégoût de soi sont des sentiments qui peuvent conduire les victimes d’intimidation à la dépression, au décrochage scolaire, à la toxicomanie, voire au suicide.
Malheureusement, malgré toutes les campagnes de sensibilisation des organismes et les efforts des établissements scolaires, l’intimidation et la violence sont encore bien présentes en 2020. C’est pourquoi il importe de faire preuve de vigilance et de poursuivre les discussions afin de trouver des solutions durables.
Les cas les plus graves d’intimidation ou de violence peuvent être des actes criminels. Dans ces cas, la police doit intervenir.
Demeurez à l’affût
Souvent, par peur d’être jugé ou par crainte de représailles de leur agresseur, les enfants (et plus particulièrement les adolescents) qui subissent de l’intimidation à l’école ou en ligne n’en parlent pas à un adulte. Voici quelques signes pour reconnaître une victime:
- L’humeur change (très irritable, triste, etc.)
- Tendance à se dénigrer (se trouve moche, stupide, etc.)
- Invente des raisons pour ne plus fréquenter certains endroits
- Préfère rester seul dans sa chambre
- Plus d’intérêt pour ses activités favorites
- Se plaint fréquemment de maux de ventre, de tête, etc.
Survivre à la cyberintimidation
Les jeunes sont friands de jeux en ligne, de textos et de réseaux sociaux. Ainsi, les enfants ayant accès à Internet peuvent subir de la cyberintimidation. Bien que ce phénomène soit relativement nouveau et peu documenté, on constate qu’il engendre des problèmes sérieux. Pour la contrer, les moyens de prévention traditionnels sont préconisés. En outre, l’enseignement de l’utilisation saine et sécuritaire des technologies de l’information et des communications semble une stratégie prometteuse.