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Cof D: Black Ops 2, le retour aux sources

Photo: Collaboration spéciale

Avec Black Ops 2, la série de la célèbre franchise Call of Duty tente de se refaire une virginité en nous proposant un scénario qui nous fait voyager de 1970 à 2025.

Le principal protagoniste, Alex Manson, revit certains faits marquants de la Guerre froide. Son fils, David, combattra l’ennemi en 2025, alors que les tensions sont de plus en plus vives entre la Chine et les États-Unis. La prémisse est horrifiante : imaginez ce qui arriverait si des terroristes prenaient le contrôle de toute la technologie de guerre, présente et future, du pays de l’Oncle Sam…

Les premiers changements remarquables de cet opus résident dans le fait que chaque action posée lors des passages clés de l’histoire a une incidence sur le déroulement de l’intrigue, mais surtout, sur l’aboutissement du jeu. En effet, huit fins possibles s’offrent à nous. Je ne veux pas trop élaborer ici, de peur de gâcher votre plaisir.

Graphiquement, Black Ops 2 présente différents niveaux de qualité. En début de scénario,  la modélisation des personnages est correcte, sans plus. Ils semblent avoir été dessinés avec un moteur plus ancien. Au fur et à mesure que la trame se dévoile, on remarque l’amélioration des graphiques, comme si on avait changé d’outils de création en cours de développement.

Black Ops 2 met la table rapidement. Dès les premières secondes de la campagne, l’action nous avale. Des scènes violentes précisent l’horreur de la guerre. Les concepteurs du titre réussissent très bien à nous faire éprouver un sentiment d’impuissance dans certaines situations perdues d’avance. C’est bien fait.

Notre chasse aux terroristes nous mènera en Afghanistan, à dos de cheval! En passant, la modélisation de ces grands mammifères herbivores demeure une des meilleures représentations jamais obtenues dans un jeu vidéo. On y croit! Combattre l’ennemi sur un coursier en tenant les brides d’une main et en tirant sur des méchants de l’autre favorise énormément l’immersion!

Oui, le jeu nous place sur un rail. Cependant, on oublie ce chemin déjà tracé tant l’action est soutenue, pleine de rebondissements. Dommage que l’intelligence artificielle soit inégale. Parfois, nous avons l’impression de jouer contre l’élite du panthéon. À d’autres (rares) moments, les malfrats ont des comportements d’enfants de quatre ans.

Call of Duty: Black Ops 2 m’a plu. Je le recommande au plus de 17 ans. Méfiez-vous de Noriega…

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