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Test du BlackBerry Q5

Photo: Maxime Johnson

J’ai eu l’occasion d’essayer le BlackBerry Q5 au cours des dernières semaines, le premier appareil entrée de gamme équipé du système d’exploitation BlackBerry 10. Si le Q5 pourrait être intéressant dans d’autres marchés, force est de constater que bien des canadiens intéressés seraient mieux de se tourner vers son grand frère, le BlackBerry Q10.

Le BlackBerry Q5 est une version réduite du Q10, qui vise à rendre le nouveau système d’exploitation de BlackBerry accessible à tous les marchés, particulièrement dans les pays en développement où sa plateforme BlackBerry OS 7 connaît encore un certain succès.

De nombreuses caractéristiques du Q5 sont inférieures à celles du Q10. Parfois, les compromis sont très acceptables, d’autres fois, moins.

On accepte par exemple la diminution de fréquence du processeur à double cœur, qui passe de 1,5 GHz à 1,2 GHz, sans que cela n’affecte vraiment l’efficacité du système d’exploitation, la capacité interne qui passe de 16 à 8 Go (surtout qu’une fente pour carte SD est disponible) et l’appareil photo qui passe de 8 à 5 mégapixels.

On accepte également l’écran ACL IPS, moins joli que le Super AMOLED du BlackBerry Q10 (car après tout, il faut bien faire des compromis pour avoir un prix d’achat moins élevé).

Malheureusement, d’autres compromis, eux, sont plus difficiles à avaler. Le clavier QWERTY du téléphone, par exemple, est peu inspirant, avec ses touches uniformes et son cliquetis bruyant. Vous pourrez au moins écrire pratiquement aussi rapidement avec le Q5 qu’avec le Q10, mais l’expérience sera beaucoup plus agréable.

La qualité de la construction en plastique laisse aussi sur sa faim, surtout comparé au BlackBerry Q10, qui est joli et particulièrement solide. Évidemment, on comprend encore une fois la nécessité de couper dans les coûts de production, mais BlackBerry pourrait visiblement s’inspirer de Nokia, qui excelle pour produire des appareils archi-abordables qui offrent quand même une certaine impression de qualité.

Heureusement, tous ces compromis ont un impact sur le prix de vente du téléphone, qui varie de 350 à 425$ sans entente, soit 300$ de moins que le Q10. L’appareil peut aussi être obtenu pour 50$ avec une entente de deux ans et un forfait moins dispendieux que ceux demandés pour les téléphones haut de gamme.

Ce n’est pas mauvais. Mais l’impact n’est toutefois pas assez gros pour qu’il se démarque vraiment des autres téléphones abordables intéressants du moment, tout particulièrement le Nexus 4.

À ce prix-là, j’aurais aussi tendance à recommander à ceux qui recherchent absolument un téléphone à clavier d’investir un peu plus et d’obtenir le BlackBerry Q10 à la place, un téléphone bien plus agréable à utiliser que le BlackBerry Q5.

Mais si vous êtes limités dans votre budget, que vous recherchez un téléphone moderne et qu’un clavier QWERTY est obligatoire, le Q5 alors être à considérer.

Le BlackBerry Q5 est offert au Québec chez Bell, Fido, Koodo, Rogers, Telus et Virgin Mobile.

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