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Flappy Bird: ce petit jeu qu’on aime détester!

Même si les derniers grands succès mobiles donnent l’impression qu’il faut désormais une grosse équipe et un budget plusieurs centaines de milliers de dollars pour se démarquer avec une application mobile, un jeune développeur du Vietnam prouve ces jours-ci qu’il y a encore de la place dans les boutiques d’applications pour les petits jeux indépendants grâce à son succès surprise Flappy Bird.

La montée de Flappy Bird au cours des dernières semaines est carrément fulgurante. Après un lent début (le jeu a été lancé en mai 2013), la petite application gratuite occupe désormais le sommet des palmarès, tant sur la boutique Google Play que sur l’App Store, et ce, sans aucune publicité, ni promotion croisée. Encore plus impressionnant, Flappy Bird a été conçu en deux ou trois jours seulement selon son programmeur de 29 ans Dong Nguyen, qui habite à Hanoi et qui publie ses jeux sous le nom .GEARS.

Il faut dire que Flappy Bird se prête bien au bouche à oreille. Il est gratuit, l’esthétique 8-bit est plutôt mignonne et les règles sont archi faciles à comprendre: il suffit de taper l’écran de son téléphone avec son doigt pour faire voler un oiseau, qui doit passer entre des tuyaux inspirés des vieux Mario Bros. Montrez brièvement le jeu pendant une soirée, et il est certain que vous créérez de nouveaux accros.

flappy bird

Si les règles sont faciles, le jeu, lui, est incroyablement ardu, et c’est ce qui le distingue des autres titres du genre.

Pendant la première vingtaine d’essais, l’oiseau fonce généralement dans un tuyau en 5 secondes ou moins. Avec le temps, on s’améliore, mais après quelques centaines d’essais, mon record n’est toujours que de 17 tuyaux dépassés, et il m’arrive encore bien souvent de perdre après un ou deux tuyaux.

Nous sommes désormais tellement habitués aux jeux mobiles faciles qui nous prennent par la main, que les premiers instants à Flappy Bird choquent vraiment.

Mais malgré la rage contre le sacripant de petit oiseau qui n’est pas capable de voler comme du monde, on persiste, convaincu que la prochaine partie sera finalement celle où l’on battra notre misérable record.

Vraiment, Flappy Bird est un jeu qu’on aime détester.

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