Best of All Worlds, le réseau social VIP
Sur Best of All Worlds, n’entre pas qui veut. Ni même qui peut, financièrement parlant. Ce réseau social jet-set lancé en 2012 est réservé à l’élite, des gens influents, magnats des médias, grands noms de la mode, avocats, mannequins internationaux, ainsi que les grandes fortunes de ce monde. Mais pour y entrer, une seule condition: vous devez d’abord y être invité.
Ce réseau social, presqu’anti-social de par ses restrictions à l’entrée, ne fait pas la course aux membres comme Facebook avec son milliard d’utilisateurs. Au contraire ici, on prend bien soin de faire grandir la base de membres le plus tranquillement possible, histoire de s’assurer que la plateforme continue dans la bonne direction, celle d’un club VIP. Le concept est le même que celui des clubs privés mais transposé sur l’internet.
Une fois inscrit, les membres peuvent participer à des événements philantropiques, trouver un partenaire de jogging, dénicher le meilleur avocat ou chirurgien esthétique de New York, s’inscrire à une soirée cocktail sur un yacht, demander à ses amis du club des conseils sur le meilleur restaurant de Toronto, etc.
Derrière cet espace virtuel très fermé, un homme au CV approprié pour le rôle: Erik Wachtmeister, comte et fils de l’ambassadeur suédois Wilhelm Wachtmeister et de la comtesse Ulla Wachtmeister, détenteur d’un MBA de l’INSEAD, et une longue carrière comme banquier d’affaires international. L’homme n’est pas étranger à ce type de réseau social puisqu’il avait déjà fondé en 2004, en même temps que Facebook, le premier réseau du genre «A Small World», mais dont le destin n’a pas pris la direction souhaitée suite à l’entrée d’investisseurs; le site est devenu trop populaire avec presqu’un million de membres et des publicités partout. Il fut un semi-échec malgré la suppression de membres tels que Tiger Woods et le retour à une base de 250 000 personnes.
Aujourd’hui Best of All Worlds compte environ 36 000 membres, qui ont trois degrés de connaissance entre eux, ou moins. L’objectif de son fondateur, qui ne s’en cache pas: réunir le top 1% des personnes au sommet d’internet.
Sky is the limit.