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Des joueurs dont les carrières ont tourné court

Joshua Clipperton, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

De nombreuses carrières dans la LNH ont été écourtées pour différentes raisons. Dans le cadre de cette série sur les 100 ans de la Ligue nationale de hockey, La Presse canadienne jette un regard sur des joueurs qui ont quitté le hockey trop tôt ou qui n’ont jamais pu atteindre leur plein potentiel.

MARIO LEMIEUX

«Mario le Magnifique» a disputé 17 saisons dans la LNH, mais sa carrière a laissé le monde du hockey sur sa faim. Plusieurs se demandent si Lemieux était demeuré en santé, aurait-il pu menacer les records de Wayne Gretzky? Le centre étoile des Penguins de Pittsburgh a participé à seulement 915 matchs de saison régulière entre son arrivée dans la LNH en 1984 et son deuxième départ à la retraite en 2006, en raison d’une bataille contre le cancer, ainsi que des problèmes au dos et à la hanche. Lemieux a accroché ses patins en 1997 en raison de problèmes de santé et d’un désenchantement envers l’arbitrage, mais il a effectué un retour au jeu en 2000. En tout, Lemieux a accumulé 690 buts et 1033 aides pour 1723 points, en plus de deux triomphes en finale de la Coupe Stanley. Il a terminé sa carrière avec 1134 points de moins que Gretzky, mais sa moyenne de 1,88 point par match le place au deuxième rang de l’histoire, tout juste derrière Gretzky (1,92).

BOBBY ORR

L’unique défenseur à avoir gagné le championnat des marqueurs de la LNH — un exploit qu’il a accompli deux fois —, Orr a été contraint de prendre sa retraite à l’âge de 30 ans en raison de problèmes à un genou. Il a disputé 10 saisons avec les Bruins de Boston, les aidant à gagner la coupe Stanley en 1970 et 1972. Le but de Orr en prolongation offrant la coupe Stanley aux Bruins en 1970 demeure l’un des souvenirs les plus mémorables de l’histoire de la ligue. Il a éventuellement signé un contrat avec les Blackhawks de Chicago, mais son genou gauche l’a empêché de poursuivre sa carrière. Orr a pris sa retraite en 1978 après avoir inscrit 270 buts et 645 aides pour 915 points en seulement 657 matchs.

ERIC LINDROS

Alliant à la fois taille, vitesse et habiletés, Lindros a fait la pluie et le beau temps dans la LNH de 1992 à 2007. Après avoir refusé de porter les couleurs des Nordiques de Québec, Lindros a fait sa marque dans la LNH avec les Flyers de Philadelphie, mais les nombreuses commotions cérébrales l’ont empêché d’atteindre son plein potentiel. Centre du trio surnommé la «Legion of Doom», Lindros a finalement quitté les Flyers après avoir raté l’ensemble de la campagne 2000-01. Il a poursuivi sa carrière jusqu’en 2007 avec trois différentes équipes, accrochant finalement ses patins après avoir récolté 865 points (372 buts, 493 aides) en 760 matchs.

PAVEL BURE

Des blessures à un genou ont écourté la carrière de Bure. «La Fusée russe» a disputé 12 saisons dans la LNH, après avoir connu des débuts éclatants avec les Canucks de Vancouver en 1991. Il a seulement participé à 702 matchs, accumulant 779 points (437 buts, 342 aides), mais sa vitesse exceptionnelle quand il était en santé a laissé une marque indélébile dans la mémoire de tous ceux qui l’ont vu jouer.

CAM NEELY

Neely a aussi vu sa carrière être écourtée à la suite d’un contact genou-contre-genou lors des séries éliminatoires en 1991. L’attaquant de puissance a disputé seulement 22 matchs lors des deux saisons suivantes et il a éventuellement pris sa retraite en 1996, à l’âge de 31 ans, en raison d’un problème à la hanche. Neely a inscrit 694 points (395 buts, 299 aides) en 726 matchs.

MIKE BOSSY

Des problèmes de dos ont obligé Bossy à prendre sa retraite après avoir raté l’ensemble de la campagne 1987-88, après avoir disputé son dernier match à l’âge de 30 ans. Bossy a aidé les Islanders de New York à remporter quatre fois de suite la coupe Stanley au début des années 1980. En 1980-81, il est devenu le deuxième joueur de l’histoire de la LNH à inscrire 50 buts en 50 matchs, 36 ans après que Maurice Richard eut été le premier à accomplir l’exploit. Bossy a atteint le plateau des 50 buts à chacune des neuf premières de ses 10 saisons dans la LNH, atteignant le plateau des 60 buts à quatre reprises.

BILL BARILKO

Barilko était âgé de seulement 24 ans quand il est décédé dans un accident d’avion lors d’un voyage de pêche en 1951. Immortalisé dans la chanson «50 Mission Cap» du groupe Tragically Hip, le dernier but du défenseur a permis aux Maple Leafs de gagner la coupe Stanley. Barilko a gagné quatre championnats en cinq saisons dans la LNH, mais les Leafs ont dû attendre jusqu’en 1962, année où le corps de Barilko a été retrouvé dans les débris de l’avion dans le nord de l’Ontario, avant de gagner de nouveau la coupe Stanley.

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