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Les Penguins demeurent le point de mire dans l'Est

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

Les Blackhawks de Chicago ont été qualifiés de dynastie après leurs trois championnats en six saisons, entre 2010 et 2015. Si tel est le cas, qu’en est-il des Penguins de Pittsburgh, qui sont devenus la première équipe depuis les Red Wings de Detroit en 1998, à soulever la coupe Stanley deux ans d’affilée?

Quand on peut compter sur des joueurs comme Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Kristopher Letang et le gardien Matt Murray, l’un des meilleurs à sa position dans l’Est, un triplé est certainement possible, malgré l’omniprésente parité au sein de la LNH.

Et comme si ça ne suffisait pas, les Penguins ont découvert, au fil de la saison l’an dernier, le jeune attaquant Jake Guentzel et le défenseur Justin Schultz.

Après une récolte de 33 points en 40 matchs du calendrier régulier, Guentzel a dominé la LNH avec 13 buts pendant les séries éliminatoires. Quant à Schultz, il s’est imposé à titre de leader offensif des Penguins à la ligne bleue en amassant 51 points en saison régulière, et 13 autres pendant les séries.

Par contre, les trois principaux piliers des Penguins peuvent tomber au combat à n’importe quel moment.

Crosby a un lourd passé en matière de commotions cérébrales et on ne sait jamais quand la prochaine va survenir.

Malkin n’a pas disputé une saison complète depuis 2008-2009 et n’a participé, en moyenne, qu’à 75 pour cent des matchs des Penguins depuis la saison 2012-2013.

Quant à Letang, son parcours ressemble à celui de Malkin en matière de visites à l’infirmerie, avec une seule saison complète en carrière (2010-2011), et des campagnes de 37 matchs (2013-2014) et de 41 matchs (2016-2017).

Si jamais leur personnel médical n’est pas trop occupé, les Penguins, réceptifs au message de l’entraîneur Mike Sullivan, pourront espérer devenir la première équipe depuis la dynastie des Islanders de New York du début des années 80 à mériter un troisième titre d’affilée.

Vers le haut: le Lightning de Tampa Bay

La troupe de Jon Cooper avait toutes les raisons au monde d’aborder 2016-2017 avec optimisme après avoir atteint la finale de la Coupe Stanley au printemps 2015, et la finale de l’Est la saison suivante.

Mais Cooper a perdu Steven Stamkos en novembre, le dangereux marqueur du Lightning n’est jamais revenu au jeu, et le Lightning a raté les séries éliminatoires par deux petits points.

Stamkos a franchi le camp d’entraînement sans heurt, Nikita Kucherov est maintenant l’un des meilleurs attaquants de la LNH et Victor Hedman se classe parmi le top-3 des défenseurs de la ligue, avec son compatriote suédois Erik Karlsson, des Sénateurs d’Ottawa, et Brent Burns, des Sharks de San Jose.

Le Lightning devrait être entre bonnes mains devant les buts avec Andrei Vasilevskiy, qui a affiché un dossier de 12-4-2 et un taux d’arrêts de ,929 en mars et avril la saison dernière.

Vers le bas: les Red Wings de Detroit

Le fait saillant de la prochaine saison chez les Red Wings de Detroit devrait être l’inauguration du Little Caesars Arena, parce que l’avenir à court terme n’est pas très rose.

Les Red Wings ont raté les séries éliminatoires pour la première fois en 25 ans, en 2016-2017, et il semble que la formation du Michigan amorcera une nouvelle séquence, moins prestigieuse celle-là.

Dans une ligue où la rapidité est de plus en plus précieuse, ceux qui ont déjà été les piliers des Red Wings vieillissent, comme Henrik Zetterberg et Niklas Kronwall, tous deux âgés de 36 ans, et le jeune Dylan Larkin n’a obtenu que 44 points à ses 110 derniers matchs dans la LNH alors qu’il en avait amassé 33 à ses 50 premières rencontres.

Les Red Wings souhaiteront aussi une production accrue d’Anthony Mantha, qui a amassé 17 buts en 60 matchs l’an dernier. Une récolte de 25 buts n’est pas utopique pour le colosse ailier de Longueuil.

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