Soutenez

Des interrogations entourent les Predators

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

Dans le hockey des années 2010, l’énoncé fait l’unanimité de Montréal à Los Angeles: l’important est d’assurer sa place en séries éliminatoires. Ensuite, tout est possible, malgré une fin de calendrier difficile. Personne n’est mieux placé pour en témoigner que les Predators de Nashville.

La formation du Tennessee a été parmi les dernières de la LNH à mériter son billet pour la grande valse printanière. Elle a accordé plus de buts que toute autre formation de son association s’étant qualifiée aux séries et elle s’est présentée au premier match après avoir perdu cinq de ses sept dernières rencontres du calendrier régulier.

Mais menés par le gardien Pekka Rinne, qui n’a donné que trois buts — dont deux lors du même match — les Predators ont balayé les Blackhawks de Chicago et amorcé un spectaculaire parcours jusqu’à la grande finale de la Coupe Stanley, qu’ils ont cependant perdue en six matchs face aux Penguins de Pittsburgh.

Alors que l’optimisme devrait être de mise à l’aube de la saison 2017-2018, deux grands points d’interrogation demeurent pour la troupe de Peter Laviolette. Est-ce que Rinne, qui célébrera son 35e anniversaire de naissance en novembre, peut encore assumer la tâche de gardien numéro un avec autant de brio que par le passé? Et comment les Predators vont-ils se remettre de la blessure au défenseur Ryan Ellis qui, en principe, devrait être absent pendant environ trois mois?

Par contre, l’équipe demeure bien nantie à la ligne bleue avec P.K. Subban, bien sûr, mais surtout Roman Josi, un pilier de l’avantage numérique capable d’amasser près de 60 points.

Ryan Johansen, Filip Forsberg et Viktor Arvidsson forment le noyau offensif des Predators, devraient tous récolter environ 60 points et sont sous contrat à long terme. Et pendant l’entre-saison, le directeur général David Poile a ajouté de la profondeur avec l’embauche de Nick Bonino, qui a aidé les Penguins à gagner la coupe Stanley lors des deux dernières saisons.

Vers le haut: les Oilers d’Edmonton

Il y a 25 ans qu’une équipe canadienne n’a pas soulevé la coupe Stanley. S’il en existe une qui pourrait le faire dès le printemps prochain, ce sont les Oilers d’Edmonton.

Alors que de nombreux observateurs proclament encore Sidney Crosby comme étant le joueur numéro un dans la LNH, Connor McDavid lui souffle maintenant dans le cou. S’il évite les blessures comme ce fut le cas l’an dernier, l’extraordinaire capitaine des Oilers pourrait bien faire graver son nom sur le trophée Art-Ross et franchir le plateau des 100 points pour une deuxième saison d’affilée.

En plus de tout son talent, McDavid peut s’appuyer sur son coéquipier Leon Draisaitl qui a été le meilleur marqueur des Oilers pendant les séries éliminatoires, avec 16 points en 13 matchs — sept de plus que McDavid!

Avec un jeune duo comparable au tandem Crosby-Malkin à Pittsburgh, un gardien de qualité en Cam Talbot et une défensive appelée à devenir plus solide, les Oilers devraient dominer la section Pacifique et, éventuellement, la Ligue nationale.

Vers le bas: les Blackhawks de Chicago

Pour une deuxième saison consécutive, les Blackhawks de Chicago n’ont pas franchi le premier tour des séries éliminatoires, un dénouement que n’a pas semblé apprécier le directeur général Stan Bowman.

Dans un élan de nostalgie, Bowman a ramené les attaquants Brandon Saad et Patrick Sharp. Dans le premier cas, il a payé un fort prix en cédant aux Blue Jackets de Columbus le talentueux Artemi Panarin, qui a amassé 61 buts et 151 points en deux campagnes auprès de Patrick Kane.

Saad est un hockeyeur de qualité, mais il ne possède pas le talent offensif de Panarin, et Sharp, à 35 ans, ne rajeunit pas. Et qui remplacera les 26 buts et 45 points du fiable vétéran Marian Hossa?

Kane demeure le pilier de l’attaque et Jonathan Toews continuera d’assumer à merveille son rôle de capitaine.

Mais il faut se demander si le gardien Corey Crawford ne commence pas à perdre de son efficacité. Au cours des trois dernières saisons, sa moyenne de buts alloués est passée de 2,27 à 2,55 pendant que son taux d’arrêts a glissé de ,924 à ,918.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.