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Coupe Stanley: Deux équipes qui voudront limiter les erreurs

Washington Capitals left wing Jakub Vrana, left, of the Czech Republic, battles for the puck with Vegas Golden Knights defenseman Deryk Engelland during first period in Game 1 of the NHL hockey Stanley Cup Finals Monday, May 28, 2018, in Las Vegas. (AP Photo/John Locher) Photo: The Associated Press
Joshua Clipperton, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

LAS VEGAS — Les Golden Knights de Vegas étaient très heureux d’avoir gagné le premier match de la finale de la coupe Stanley.

La façon dont ils y sont parvenus amenait toutefois un autre sentiment.

Les hommes de Gerard Gallant ont connu un match difficile, lundi soir, dans une victoire de 6-4 contre les Capitals de Washington.

S’approcher un peu plus d’une improbable conquête de la coupe Stanley était plaisant, mais les Golden Knights savent qu’il y aura beaucoup de choses à améliorer en vue du deuxième affrontement, qui aura lieu mercredi.

«La marge d’erreur est mince. Le moindre revirement peut se retrouver au fond du filet, a observé l’attaquant des Golden Knights James Neal, mardi. Nous devons être meilleurs en sortie de zone. Quand nous entrons en zone adverse, nous devons y être plus efficaces.»

Les Golden Knights ont bénéficié de sept jours de congé après avoir éliminé les Jets de Winnipeg en finale de l’Association Ouest. Les Capitals ont eu droit à quatre journées de repos à la suite de leur triomphe contre le Lightning de Tampa Bay.

«Après une longue pause pour les deux équipes, c’est un peu plus fou, a affirmé le défenseur des Golden Knights Shea Theodore. Ils vont resserrer leur jeu et nous le ferons aussi.»

Il n’y a que trois joueurs dans cette série qui ont déjà vécu une finale de la coupe Stanley: Neal, le gardien des Golden Knights Marc-André Fleury et le défenseur des Capitals Brooks Orpik. La nervosité y était possiblement pour quelque chose.

La qualité de la patinoire au T-Mobile Arena a également causé des ennuis aux joueurs, alors que la chaleur accablante du désert du Nevada faisait son oeuvre avant la mise en jeu initiale.

«Aucune équipe n’a joué son meilleur match, a insisté l’attaquant des Golden Knights Pierre-Édouard Bellemare. La pause, le moment, la finale, les joueurs sont un peu plus stressés qu’à l’habitude.»

Pendant ce temps, les Capitals n’avaient pas ce luxe d’être heureux du résultat. La troupe de Barry Trotz a alloué six buts pour une première fois depuis le 18 mars.

«Je ne crois pas que nous avons exécuté notre plan de match à 100 pour cent, a mentionné l’attaquant Tom Wilson. Nous n’avons pas joué de la façon dont nous le voulions et nous étions malgré tout dans la rencontre. Le hockey est un sport au cours duquel il y a des hauts et des bas. Nous sommes concentrés à disputer la prochaine partie.»

Les Capitals, qui ont terminé la série contre le Lightning en signant deux blanchissages de suite, ont mené 2-1, 3-2 et 4-3 lors du premier duel de la finale, mais chaque fois, ils ont permis aux Golden Knights de créer l’égalité.

«Il y a quelques moments que tu gères parfois un peu mieux et le résultat est différent, a ajouté Wilson. Il y aura ces petits bonds chanceux et la rondelle ira au fond du filet. Tu dois essayer de continuer à pousser vers l’avant.»

Les Capitals ont tiré de l’arrière 2-0 contre les Blue Jackets lors de leur première série du tournoi printanier — après deux défaites à domicile par surcroît — et ils s’étaient inclinés lors du premier match de la demi-finale de l’Association Est, contre les Penguins de Pittsburgh.

Inutile de dire que les Capitals ont déjà vécu pareille situation.

«Tu dois rebondir, peu importe le scénario, a fait valoir le défenseur des Capitals John Carlson, qui a enfilé l’aiguille une fois en plus de toucher deux poteaux lors du premier match. Nous connaissons nos capacités en tant qu’équipe et quel style de jeu nous voulons établir. Nous devons nous relever.»

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