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Marie-Victorin : une maison hivernale pour l’Impact de Montréal

Photo: Quentin Parisis - Informateur RDP

L’Impact de Montréal a fait du complexe sportif du Cégep Marie-Victorin son terrain d’entraînement durant la période hivernale, avant de retrouver le Centre Nutrilait au printemps.

 

De retour de Californie, où ils sont parvenus à arracher une victoire aux dépens des Earthquakes de San José, les joueurs montréalais ont repris le chemin de l’entraînement dans le centre de soccer couvert du Cégep Marie-Victorin, à la frontière de Rivière-des-Prairies et de Montréal-Nord.

«C’est parfait pour moi, car j’habite pile entre le Centre Nutrilait, à Hochelaga, et le Cégep», s’amuse le milieu de terrain Samuel Piette, qui réside à Montréal-Est.

Quelques curieux et une poignée d’élèves profitent d’un temps libre pour venir observer les joueurs l’Impact et, à l’issue d’un entraînement de près d’une heure et demi, demander quelques selfies. Un adolescent, tout heureux et qui vient de prendre la pose auprès du défenseur français Bacary Sagna, estime qu’il vient de vivre «un truc de fou».

Malgré cette ambiance bon enfant, le rythme a été soutenu tout au long de l’entraînement, et c’est bien pour la qualité de l’infrastructure que les joueurs de la MLS s’entraînent ici, avant de retrouver les terrains en herbe naturelle du Centre Nutrilait, vers le début du mois d’avril, si la météo le permet.

Ancien capitaine du club, Patrice Bernier observe avec attention l’entraînement et se souvient que «c’est à partir de 2012 que l’Impact est venu s’entraîner à Marie-Victorin.»

« Jesse Marsch, le coach de l’époque, trouvait que ça correspondait mieux aux besoins. C’est vrai que la surface était dix fois mieux que celle du Stade Olympique», explique-t-il.  La présence de plusieurs vestiaires et d’une cafétéria en surplomb des estrades donnait même l’impression aux joueurs, à cette époque, d’être dans «un camp de base.»

Aujourd’hui, comme camp de base,  le club dispose du Centre Nutrilait, le long de la rue Notre-Dame, à Hochelaga, qui reste le point de ralliement de l’équipe, l’endroit où les joueurs se retrouvent, s’entraînent au gym, ou répondent aux sollicitations médiatiques.

Piatti, Urruti, Bush et les autres ne s’arrêteront même pas dans les vestiaires du Cégep à la fin de l’entraînement pour se changer et fileront directement dans le bus pour repartir vers leur centre d’entraînement habituel.

Un terrain pour tout un club

L’équipe professionnelle n’est pas la seule équipe du club à venir profiter des terrains du Cégep Marie-Victorin puisque les équipes de l’Académie s’y retrouvent aussi. «C’est une infrastructure adéquate» juge Patrice Bernier, qui agit désormais auprès des jeunes du club. Pourtant, cette utilisation massive n’est pas sans conséquence.

«C’est sûr qu’il y a un peu d’usure sur la surface de jeu», estime Samuel Piette , même si «ça reste bien correct de s’entraîner ici pendant la période hivernale».

Malgré ces quelques désagréments, la présence de l’Impact est «un vrai plus pour le Cégep», estime Nathalie Baumgartner, responsable des communications au Cégep Marie-Victorin. «Les étudiants peuvent voir les pratiques et c’est très stimulant pour eux, très inspirant de voir des athlètes professionnels» ajoute-t-elle.

Le gain est d’ailleurs double pour le Cégep puisque c’est bien le club de soccer qui s’adapte aux horaires de disponibilité des terrains, et non le Cégep. «Dans l’entente entre le Cégep, la Ville de Montréal et l’Impact, nous nous engageons à envoyer notre horaire à une date fixée au préalable, et l’Impact s’ajuste en conséquence puisque la priorité va à nos étudiants», explique madame Baumgartner. Un ticket gagnant-gagnant, en somme.

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