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À une goutte de la victoire

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Derrière chaque série minatoire se cache un conte de fées.

C’est le cas dans la présente série qui oppose les Bruins aux Blues, ce qui est en passant sans contredit le pire duo d’équipes possible puisqu’on ne sait jamais si les commentateurs aux bouches molles ont dit «Bruins» ou «Blues».

Lors du deuxième match, un événement digne de mention s’est produit. Un événement qui pourrait être le point tournant de la série: avant la période de prolongation, Carl Gunnarson est allé aux toilettes.

Quiconque a une fois tenté de faire pipi avec un équipement de hockey sait qu’il s’agit déjà là d’un exploit. Plusieurs obstacles se dressent entre l’urinoir et la vessie, à commencer par le jock-strap, conçu pour n’être pas facile à déplacer.

«Avec les nouvelles technologies, où on est rendus là, et pas seulement au niveau du monde du sport, où on est rendus dans la vie. Toute va à la vitesse grand G.» Michel Therrien, avec la citation de la semaine

Mais ce n’est pas tout. Gunnarson a trouvé sur son chemin son entraîneur, Craig Berube qui était là en train de réfléchir tout en vidant ses entrailles. Un public captif donc pour Gunnarson, qui en a profité pour l’inviter à lui donner du temps de glace en prolongation puisqu’il sentait qu’il allait la mettre dedans.

«Donne-moi au moins ma chance», lui a dit celui qui est sans doute un fan des BB.

En raison de la position de vulnérabilité qu’avait causée l’embuscade de son joueur, l’entraîneur n’a eu d’autre choix que d’accepter son offre et de remonter sa braguette.

Normalement, ce n’est que dans les films que ce genre de prédiction fonctionne. Dans nos «lignes» de garages, lorsqu’on sent qu’on va faire la différence, on revient généralement bredouille et personne n’en fait un cas. Mais on parle de la «ligne» nationale, ici. Le lieu de tous les possibles. Gunnarsson a effectivement enfilé l’aiguille en prolongation, donnant la victoire à son équipe. Il était bien heureux, mais ça ne l’a évidemment pas soulagé, puisqu’on vous rappelle qu’il s’était soulagé après la troisième période. Et aussi qu’il reste bien des matchs à jouer avant de mettre la main sur la Coupe.

Reste qu’il s’agit là d’une belle histoire que Gunnarson pourra raconter à ses enfants plus tard…

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