Canadien et la balle
La «Ligne» majeure de baseball a profité du fait que Canadien était dans l’Ouest pour nous mettre dans la face la victoire des Expos de Washington en séries mondiales.
Si Canadien avait joué à heure de grande écoute et nous avait présenté un Joel Armia en feu ou un Nate Thompson au sommet de son art, probablement que nous ne nous en serions jamais rendu compte.
Heureusement, pour nous faire oublier cet autre coup dur après le lockout de 1994, Jeffrey Loria et la première retraite de Youppi, la mairesse Valérie Plante nous a offert une diversion en déménageant l’Halloween de soir. L’espace d’un instant, plus rien d’autre ne comptait.
Ce n’était toutefois pas suffisant pour nous faire oublier que le retour des Expos n’est pas pour demain. Même si les projets de stade au centre-ville vont bon train et que des investisseurs affutent leurs portefeuilles, de nombreux obstacles se dressent devant le retour des Expos.
Il y a d’abord le nouveau test des valeurs de la CAQ. Il serait très surprenant qu’un joueur dominicain ou texan arrive à le réussir. Il y a aussi bien sûr la météo. Combien de matchs seraient reportés pour cause de pluie si on reporte l’Halloween pour cause de pluie?
Mais surtout, il y a Canadien. Les réseaux sportifs préfèrent nous parler de Canadien même si Canadien n’a pas joué depuis trois jours plutôt que de nous présenter les matchs de la Série mondiale. Il semble qu’il n’y ait pas de place pour la balle dans notre espace médiatique.
À moins que Canadien ne recommence à jouer à la balle molle l’été, comme dans le bon vieux temps.