Georges Papandréou, Silvio Berlusconi… Jacques Martin?
Partout dans le monde civilisé, on prend actuellement des mesures pour que les choses recommencent à avoir de l’allure. Papandréou, out. Berlusconi, out. Pendant ce temps, Canadien, lui, ne fait rien. Jacques Martin est toujours en poste.
Qu’attendons-nous? Que Montréal soit exclu du système de la ligne nationale parce que son club est trop poche? Évidemment, il s’en trouvera pour nous dire que, contrairement à la Grèce et à l’Italie, des mesures d’austérité radicales ne changeraient rien à Canadien, car toute est déjà privatisé et orienté vers la recherche de profit maximal dedans cette organisation. Ben justement. Imaginez. La solution qu’on met de l’avant pour sauver ces pays est déjà appliquée à Canadien depuis un boutte et ça ne fonctionne toujours pas.
L’agence QMI : le FMI du hockey
La solution est pourtant simple et ce n’est pas une victoire du club ici et là qui nous fera plier. Jacques Martin doit quitter et un coaching de coalition doit se mettre en place en collaboration avec l’opposition.
Des gens comme Mario Roy, organisateur de la Marche bleue pour le retour des Nordiques, les mottés de la Nordiques Nation, Pierre Karl Péladeau et même le maire de Québec, Régis Labeaume, doivent s’entendre avec l’organisation de Canadien pour prendre les rênes de ce club moribond. Et ces gens ont certainement le numéro de téléphone de Bob Hartley. Sinon, nous, on l’a.
Mais surtout, Canadien doit apprendre de l’histoire du passé. Comme le disait récemment Jean-Claude Trichet, ex-président de la Banque centrale européenne (BCE), les interventions du Fonds monétaire international (FMI) furent un succès dans des pays comme l’Argentine il y a quelques années.
À l’image de ce pays d’Amérique du Sud, Canadien n’a rien à perdre, tout à gagner. Il doit laisser Quebecor Media Inc. (QMI) lui imposer ses politiques, voire même déménager le club à Québec, et tout ira pour le mieux.
Vous n’êtes pas convaincu? Pour votre info, Jacques Martin est né en 1952, la même année que Georges Papandréou. 1 + 1, comme qu’y disent dans le monde de la finance. Awaille Martin. Dehors!