Surnom recherché pour le trio
Tandis que le Canadien s’apprête à entamer une série de quatre matchs dans l’Ouest, qui commence demain soir à Calgary, il est important de régler quelque chose.
Durant son voyage, le Canadien doit trouver un meilleur surnom pour le trio de Lars Eller, Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher. La «Egg line» est peut-être le pire sobriquet de tous les temps, et ce, dans les deux langues officielles. Mon humble suggestion serait d’utiliser Lars and The Real Gals, en lien avec le film Lars and the Real Girl. La référence au film de Ryan Gosling est peut-être trop obscure, mais ce surnom est quand même meilleur que celui utilisé en ce moment.
Pourquoi faut-il agir? Simplement parce que si ces jeunes joueurs gardent le niveau de jeu qu’ils ont actuellement, nous allons parler d’eux durant toute la saison. Jusqu’à maintenant, ils ont été responsables de cinq des sept buts du Tricolore. De plus, Eller justifie enfin l’échange de Jaroslav Halak et, plus important encore, il comble un grand besoin du Canadien.
Le CH a été considéré comme une équipe composée de petits joueurs en partie parce que ses joueurs de petit gabarit ont souvent été les plus performants, tandis que les plus costauds ont eu un impact marginal. Eller n’est pas un géant si on considère les standards de la LNH, mais à 6 pi 2 po et 192 lb, bien peu de défenseurs peuvent lui barrer la route quand il décide de foncer vers le filet.
De surcroît, il a fait de Tomas Plekanec un centre de deuxième trio. Tout le monde qui a déjà vu Plekanec en action sait qu’il s’agit d’un joueur rusé et habile, qui ne lésine jamais sur les efforts. Et d’habitude, son travail a de bons résultats. Cependant, est-il possible de gagner une Coupe Stanley si Plekanec est votre centre numéro un? Probablement pas. S’il est votre numéro deux, ça veut dire que vous avez une belle profondeur et que vous ne comptez pas constamment sur lui pour transporter l’équipe.
L’émergence de Michaël Bournival au centre pourrait aussi faire descendre David Desharnais d’un autre échelon dans l’alignement. Peu de joueurs ont vu leur valeur chuter aussi rapidement que Desharnais. Mais il semblerait que le Québécois a épuisé tout le bon karma qu’il avait avec le Tricolore.
D’accord, il est trop tôt et Eller n’a encore rien prouvé en tant que centre numéro un. Ses performances jusqu’à maintenant sont toutefois encourageantes. Et maintenant, à propos de ce surnom…
Parmi les étoiles
Lars Eller a été nommé Deuxième étoile de la première semaine d’action dans la LNH.
- En deux matchs jusqu’à maintenant, le joueur de centre du Canadien a récolté trois buts et deux aides. Il a aussi obtenu neuf tirs au but.
- Alex Ovechkin (quatre buts, deux passes) a reçu la première étoile. Marc-André Fleury (moyenne de ,979), a obtenu la troisième.