Les Carabins auront des choses à se prouver
Danny Maciocia et ses joueurs ne devraient pas manquer de motivation pour affronter leur ennemi juré, le Rouge et Or de l’Université Laval, pour la deuxième fois cette saison.
À l’aube des séries éliminatoires, les Carabins voudront, pardonnez l’expression, faire un statement samedi après-midi (13 h). La victoire ou la défaite sera lourde de conséquences pour la formation de l’Université de Montréal. Voici pourquoi.
L’obtention d’un match de séries à domicile
Si les Bleus l’emportent samedi, ils s’assureront de jouer la demi-finale québécoise dans le confort de leur CEPSUM.
Mais une défaite face aux hommes de Glen Constantin, jumelée à une victoire des surprenants Gaiters de Bishop – qui affronteront les Redmen de McGill en même temps –, les forcerait à se déplacer en Estrie, au domicile de ces mêmes Gaiters, pour disputer ce match crucial.
L’importance de prendre son élan
La qualité des performances d’une équipe avant les séries éliminatoires détermine bien souvent sa tenue une fois celles-ci commencées.
Après deux victoires acquises aux mains de clubs qui sont loin de jouer leur meilleur football – Sherbrooke et McGill –, les Montréalais voudront valider leurs deux gains face à la meilleure formation de la ligue en 2013. Une victoire leur permettrait d’entreprendre l’après-saison avec un certain momentum.
L’attaque de l’Université de Montréal devra aussi s’assurer de produire un minimum et, surtout, d’éviter les revirements. C’est ce qui avait coûté la victoire aux Bleus lors du premier duel de la saison contre Laval.
Lancer un message
Secret de polichinelle : à moins d’une énorme surprise, la route vers la Coupe Vanier – grand championnat canadien – passera par la Ville de Québec. C’est pourquoi les Carabins voudront prouver à leur sempiternel rival, mais surtout à eux-mêmes, qu’ils sont en mesure de les vaincre.
- S’ils baissent pavillon à domicile ce week-end, on les voit mal débarquer dans la Vieille Capitale avec fierté et confiance pour la finale de la Coupe Dunsmore dans deux semaines (advenant qu’ils parviennent à s’y rendre bien sûr). Et s’amener dans l’intimidant Stade TELUS sans ces deux éléments, c’est aussi signer son arrêt de mort.