Football universitaire: petit guide pour les éliminatoires
On passe aux choses sérieuses au football universitaire : les séries d’après-saison se mettent en branle! Voici ce que vous devez savoir sur les deux demi-finales du week-end.
- Montréal c. Bishop
13 h à l’Université Bishop
Cette saison : une victoire de 44-18 des Carabins.
Les forces
Gaiters: ils misent sur l’attaque la plus hot du football québécois. Un groupe mené par le quart-arrière Jordan Heather – nouveau détenteur du record canadien pour le nombre de verges accumulées en une saison.
Carabins : leur front défensif est dominant (39 sacks) et leur comité de porteurs de ballon est difficile à stopper une fois qu’il s’est mis en marche.
Les faiblesses
Gaiters : leur stratégie offensive est unidimensionnelle : si vous stopper le jeu de passe des Gaiters, vous stoppez les Gaiters. Point. Leur défense est suspecte et se retrouve au bas de plusieurs catégories statistiques.
Carabins : leur attaque n’a jamais vraiment trouvé son rythme cette saison. Ils ont tendance à crouler sous la pression lors des parties importantes.
La clé du match : les Montréalais devront faire ce qu’ils font le mieux : frapper le quart-arrière adverse et l’empêcher de passer trop de temps sur le terrain. De ce qu’on a vu lors des dernières semaines, ils n’ont pas les munitions pour rivaliser dans une fusillade avec Heather.
- Sherbrooke c. Laval
13 h à l’Université Laval
Cette saison : deux victoires du Rouge et Or, 20-0 et 38-3
Les forces
Vert & Or : leur défensive est bien plus solide qu’on veut nous le faire croire.
Rouge et Or : le match se joue à Québec, où ils sont pratiquement imbattables. Leur botteur Boris Bédé est probablement le meilleur joueur toutes positions confondues au Québec.
Les faiblesses
Vert & Or : comme les Carabins, ils n’ont jamais vraiment pris leur erre d’aller offensivement parlant.
Rouge et Or : même si elle fait le boulot, leur attaque n’a plus la force de frappe des années précédentes.
La clé du match : si le Vert & Or parvient à garder le pointage serré et à profiter des rarissimes erreurs que commet Laval à domicile, peut-être la surprise est-elle possible. Un très très gros peut-être.