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Dix jours cruciaux pour les Alouettes

L’adversaire est connu. La date aussi. Les Alouettes n’ont, à partir de ce matin, que 10 jours pour se préparer pour le match le plus important de leur saison.

Dimanche le 10 novembre prochain, ils retourneront en Ontario pour y affronter les Tiger-Cats de Hamilton pour le quart de finale de la LCF. Voici trois éléments que la formation montréalaise devra peaufiner pour être fin prête pour ce 1er duel des séries éliminatoires.

1- Prendre son rythme à Toronto
Oui, le gros match est peut-être dans 10 jours, mais il en reste aussi un vendredi soir (19 h)! Le dernier duel de la saison régulière face aux Argonauts de Toronto n’a aucune espèce d’incidence au classement et la formation de la Ville Reine – déjà assurée de sa place en demi-finale canadienne — reposera vraisemblablement plusieurs de ses partants en prévision des séries. Or, être dans les souliers de Jim Popp, je n’accorderais du répit à personne. Avec la fin de campagne en dents de scie que les Montréalais ont connue, lever le pied de l’accélérateur n’est pas vraiment une option. Une victoire convaincante ce soir donnerait aux Oiseaux une bonne dose de oumf à l’aube du gros match contre Hamilton.

2- Troy Smith (encore) en mode apprentissage
Même s’il s’est bien débrouillé à ses deux premiers départs, le nouveau quart-arrière partant aura besoin de toutes les répétitions possibles (en pratique comme en situation de match) pour poursuivre son apprentissage du football canadien et se faire la main au livre de jeu de l’équipe. Il est essentiel que celui-ci profite du maximum d’occasions afin de continuer à bâtir une chimie avec ses receveurs.

3- Trouver une combinaison gagnante sur les bottés
Personne ne s’en cachera, le botteur Sean Whyte joue probablement son pire football de 2013 depuis quelques semaines. C’est potentiellement pourquoi Popp en a invité deux nouveaux dans l’entourage de l’organisation cette semaine : Delbert Alvarado et le vétéran de la LCF Burke Dales. Considérant que le sort d’une équipe en éliminatoires dépend bien souvent de la jambe de son botteur dans les derniers moments du match, l’incertitude à cette position névralgique n’est pas rassurante.

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