Laval prend du gabarit, Montréal s’endurcit, Sherbrooke se réorganise
On a eu droit à plusieurs rebondissements au football universitaire québécois ces derniers jours. En voici trois.
Pourquoi changer une recette gagnante?
Ça fait deux ans que le Rouge et Or de l’Université Laval remporte un championnat en grande partie grâce au travail exemplaire de ses gros bonhommes sur la ligne à l’attaque.
Eh bien, l’entraîneur-chef Glen Constantin et sa bande de recruteurs s’arrangent pour que cette grande force perdure plusieurs années.
Le club de Québec a mis la main sur les deux meilleurs joueurs de ligne à sortir du football collégial cette année : les mastodontes Francis Chabot et Mathieu Roy-Fortin, respectivement des CÉGEPS Garneau et Limoilou. Chabot mesure 6’7’’, Roy-Fortin 6’5’’, et les deux jeunes footballeurs pèsent à eux deux 667 livres. C’est de la viande ça!
Les Carabins ajoutent davantage de profondeur
Si Laval domine jusqu’à maintenant le recrutement chez les joueurs de ligne, l’Université de Montréal fait excellente figure aux autres positions.
Après avoir mis la main sur le meilleur receveur disponible il y a deux semaines – le spectaculaire Regis Cibasu (6’02’’, 215 livres) –, la formation dirigée par Danny Maciocia a attiré dans ses rangs le porteur de ballon le plus explosif et le secondeur le plus dominant de la présente cuvée.
Gabriel Parent (le porteur) viendra compléter un champ-arrière déjà très talentueux et Jonathan Boissoneault (le secondeur) ajoute une bonne dose d’athlétisme et du chien à un groupe défensif dont la réputation n’est plus à faire.
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Vert & Or
Ça brasse en Estrie
Pendant ce temps, à Sherbrooke, le Vert & Or a procédé à un surprenant remaniement de son personnel d’entraîneurs. Une réorganisation qui a laissé la planète football dubitative. Malgré la performance plus qu’honnête de sa défensive la saison dernière – probablement la meilleure unité à Sherbrooke cet automne –, l’organisation a décidé de ne pas renouveler le contrat de son coordonnateur défensif Jean-Vincent Posy-Audette. Cet entraîneur était apprécié de ses joueurs et représente une figure respectée du milieu footballistique québécois. L’entraîneur-chef David Lessard a parlé de différences philosophiques. Reste qu’on a un peu de difficulté à la comprendre celle-là…