Première édition du Festival de Canadien
C’est drôle comment, une fois le Canadien éliminé, les hommes québécois savent pu vraiment quoi faire. Ça jase soudainement de politique avec (un peu) d’intérêt, ça lit le journal en commençant par le début plutôt que par les sports et ça se cherche d’autres raisons pour s’enfiler des six packs en rêvant à celui qu’ils n’ont pas. Heureusement, les festivals sont là pour continuer d’offrir la légimité de boire. C’est vrai que fredonner avec Éric Lapointe ses plus grands succès au Festival du cochon, ça donne soif. Surtout si son frère fait une apparition surprise en plein milieu du show.
Et à Montréal, ce n’est pas le nombre de festivals qui manque. Mais bon, lorsque c’est rendu que l’envie vous prend sincèrement d’assister au Festival international de théâtre anarchiste de Montréal, y’est temps que le camp des recrues de Canadien commence. Que le vrai festival, quoi, recommence. Tiens tiens, ça nous donne une idée, d’ailleurs.
Une idée pour toé Denis
Si on organisait un festival de Canadien pendant l’été? Ouais. C’est qu’on s’est prêté à l’exercice, jeudi, dans la salle de rédaction du Sportnographe, qui est située à l’intérieur de la salle de rédaction du journal Le Métro (ils nous louent ça pas cher, faut avouer), de calculer le nombre de festivals à Montréal qui se déroulent pendant l’été et franchement, un moment donné, on s’est tanné. Y’en a donc ben des festivals pour pallier l’absence de Canadien quand y fait chaud! Paradoxalement, y’existe aucun festival de Canadien.
C’est fou. C’est un peu comme si on venait, avec cette idée-là, d’inventer la roue. Des festivals. Cette idée qui pourrait faire spiner l’argent encore plus vite et le faire revoler un peu partout dans la ville. Avec un festival de Canadien, c’est la promesse d’un paquet de bel argent neuf pour tout le monde; même pour les itinérants, si le festival marche vraiment super bien. Car on le sait, Canadien est généreux.
Imaginez un peu la chose: une simulation de match de Canadien sur le jeu NHL d’EA Sports au Centre Bell chaque soir de l’été où celui-ci est libre, simulation projetée sur le grand écran de l’amphithéâtre comme pendant les séries quand Canadien était à l’extérieur. Une fois chaud ben raide, le monde vont penser que c’est Canadien qui joue pour vrai. Idem pour Ginette en hologramme qui chante l’hymne national. À 20$ le ticket à l’entrée, c’est clairement une aubaine.
En terminant, on aimerait s’adresser au maire Coderre, si vous nous le permettez: Denis, tu peux proposer la chose en conférence de presse et dire que l’idée vient de toi, on te la donne. Avec ça, je pense que tu vas t’être réélu jusqu’à ta mort, man.
Fais juste nous envoyer un DM sur Twitter pour nous dire merci.