Alex Galchenyuk brille à l’aile

Depuis qu’il est passé de la position de centre à la position d’ailier gauche, avant la dernière campagne, Alex Galchenyuk a effectué 19 mises en jeu.

Il s’agit d’une mise en jeu de moins que Tomas Plekanec et David Desharnais samedi contre les Rangers de New York.

Galchenyuk a été repêché en tant que joueur de centre. Il était censé être un centre, et on projetait qu’il allait faire partie de l’élite à cette position dans la LNH. Cependant, quelque chose d’imprévu est survenu durant son parcours qui a mené jusqu’à son éclosion à sa troisième campagne professionnelle. Il n’est pas un centre, mais il est un très bon ailier gauche pour le moment.

Patinant au sein d’un trio en compagnie de Tomas Plekanec, au centre, et de P.A. Parenteau, à droite, il est en train de devenir le joueur d’impact que le Canadien espérait avoir repêché troisième au total en 2012. Le fait qu’il ait émergé même en ne jouant pas à sa position naturelle n’est pas si étonnant. Mais s’il est si bon à une autre position, imaginez à quel point il pourrait être impressionnant s’il réussissait à développer son jeu pour devenir un centre dans la LNH.

Cela était l’objectif quand Galchenyuk a effectué 138 mises en jeu à sa saison recrue. Il n’en a gagné que 59, ce qui, encore une fois, n’est pas surprenant. Sidney Crosby n’était pas très bon sur les mises en jeu quand il est arrivé dans la ligue lui non plus. Mais tant que Michel Therrien sera derrière le banc – et cela risque d’être encore pour longtemps si on considère le succès que le Tricolore connaît sous son règne –, il semblerait que Galchenyuk soit destiné à évoluer du côté gauche de la patinoire.

Le Canadien est dans une drôle de situation à la position de centre. Il ne compte pas sur un vrai centre numéro un, mais Plekanec, Desharnais, Lars Eller et Manny Malhotra forment un excellent groupe. Il ne semble donc pas y avoir de place pour Galchenyuk, dont les habiletés à l’attaque doivent être exploitées au sein d’un des deux premiers trios de l’équipe.

Peut-être devrions-nous simplement nous résigner au fait que Galchenyuk est un ailier gauche. Mais nous pouvons quand même espérer qu’il réussira à se tailler une place au centre. Mats Sundin s’est promené entre l’aile et le centre quand il évoluait avec les Nordiques à Québec avant de devenir un pivot digne de l’élite à Toronto. Stan Mikita a entamé sa carrière à l’aile gauche avant de changer de position avec Bobby Hull, tandis que Mark Messier a été élu au sien de la première équipe d’étoiles en tant qu’ailier gauche avant de faire une transition au centre.

La même chose pourrait arriver à Galchenyuk. Mais le temps presse. En attendant, les partisans peuvent se réjouir du fait qu’il soit devenu un si bon joueur, peu importe la position.