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La carrière et la vie remarquables de Jean Béliveau

Photo: François Artel
Ghyslain Chauvette - TC Media

Jean Béliveau est né le 31 août 1931 à Trois-Rivières. À l’âge de 6 ans, sa famille déménage à Victoriaville. C’est dans cette région que le «Gros Bill» s’initie au hockey et que la légende prend forme.

C’est dans la cour d’école des Frères du Sacré-Cœur, vers l’âge de 12 ans, qu’il commence à jouer au hockey organisé. Son talent est indéniable. Il attire rapidement les regards. Sa carrière est véritablement lancée avec les Panthères de Victoriaville, dans la Ligue intermédiaire B. À 15 ans, il termine la campagne avec une récolte de 47 buts et 21 mentions d’aide. En 1948, il s’aligne avec les Tigres de Victoriaville. Ceux-ci ne disputent qu’une seule saison au sein de la Ligue de hockey junior A du Québec. Élu recrue professionnelle la plus prometteuse, Jean Béliveau se joint ensuite aux Citadelles de Québec, où il fait sensation. Joueur le plus convoité de sa génération, il joue deux autres années à Québec, avec les As dans les rangs seniors, avant de finalement faire le saut avec la Sainte-Flanelle. Lors de son séjour à Québec, il rencontre Élise Légaré Couture, qui deviendra son épouse. Le couple a eu un enfant, Hélène, née en 1957.

C’est en 1953 que Jean Béliveau dispute sa première saison complète avec le Canadien de Montréal. Il passera toute sa carrière au sein de cette organisation. Il a accroché ses patins en 1971, après avoir remporté une dizaine de coupes Stanley, dont cinq à titre de capitaine. En 1956, il a mis la main sur les trophées Art Ross (meilleur marqueur) et Hart. Il a aussi remporté le trophée Hart (joueur le plus utile à son équipe en saison) en 1964 et le Conn Smythe (joueur le plus utile en séries) en 1965.

Après avoir ébloui les amateurs par ses prouesses sur la patinoire, M. Béliveau est demeuré associé au hockey et au Tricolore. Il a été nommé vice-président senior aux Affaires sociales peu de temps après avoir rangé son équipement. Il s’est ensuite vu confier de nombreuses fonctions au fil des ans et c’est en 1994 qu’il a décidé finalement de prendre sa retraite de la scène sportive professionnelle pour se rapprocher de sa famille. Il continue néanmoins de participer à plusieurs activités reliées au Canadien et il épouse de nombreuses causes, étant reconnu pour sa générosité et sa grande classe.

Une carrière de 18 saisons avec le Tricolore
– Un total de 1125 matchs
– 507 buts
– 712 mentions d’aide
– 1219 points
– 1029 minutes de punition
– 162 rencontres en séries
– 79 buts et 97 passes durant les éliminatoires

Un être d’exception
– Champion marqueur de la LNH en 1956
– Première équipe d’étoiles de 1955 à 1961 (à l’exception de 1958)
– En 1969, il est fait officier de l’Ordre du Canada
– Retrait de son célèbre chandail numéro 4 par le Tricolore en octobre 1971
– En 1972, élu au Temple de la renommée du hockey
– Nommé Chevalier, Officier et Grand officier, respectivement en 1988, 2006 et 2010, de l’Ordre national du Québec
– Il signe son premier contrat avec le Canadien de Montréal en 1953, une entente de cinq ans
– Le Colisée porte son nom à Longueuil
– Une statue à son effigie est inaugurée devant cet aréna lors des festivités du 350e anniversaire de Longueuil
– Une autre statue à son effigie se trouve à la place du Centenaire des Canadiens, devant le Centre Bell
– En 2011, récipiendaire du prix de la fierté régionale Pierre-Roux à l’occasion du Panthéon de la performance

 

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