Des citations sportives célèbres en l’honneur de Yogi Berra

Le receveur, puis gérant des Yankees de New York, Yogi Berra, est décédé mardi à l’âge de 90 ans. En plus d’être un excellent joueur et un gérant gagnant, M. Berra était connu pour ses citations savoureuses. C’est en autre à lui que l’on doit la célèbre phrase: «It ain’t over till it’s over» (Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini). Voici donc, en son honneur, quelques citations parmi les plus célèbres du monde sportif.

La main de Dieu
Lors de la victoire de l’Argentine sur l’Angleterre à la Coupe du monde de 1986, le joueur argentin Diego Maradona a marqué le but gagnant (2-1) à l’aide de sa main. Toutefois, le but a tout de même été accordé pour permettre à l’Argentine de passer en demi-finale, puis d’éventuellement remporter le trophée. Après le match, Maradona a déclaré avoir eu l’aide divine afin de marquer ce but: «Un poco con la cabeza de Maradona y otro poco con la mano de Dios» (Un peu avec la tête de Maradona, et un peu avec la main de Dieu).

On m’avait dit que tu savais frapper
Lors du célèbre combat entre Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa en 1974, surnommé The Rumble in the jungle, Ali se mettait volontairement près des câbles du ring pour laisser son adversaire attaquer et dépenser de l’énergie. Le célèbre boxeur narguait même Foreman qui s’épuisait lentement: «They told me you could punch, George!» a-t-il lancé à son adversaire. Ali a remporté le combat par knockout au 8e round.

Se sauver des amendes
Le porteur de ballon des Seahawks de Seattle, Marshawn Lynch, a dû payé une amende la saison dernière pour avoir refusé de répondre aux questions des journalistes. Pour s’éviter une seconde facture, il s’est présenté à la journée des médias qui a précédé le dernier Super Bowl. Toutefois, les journalistes ont été déçus, puisqu’il a répondu à chaque question par la même phrase: «I’m here so I won’t get fined» (Je suis ici pour ne pas recevoir d’amende).

Une surbite
Questionné sur la nature d’une blessure qui le gardait à l’hôpital par l’animateur Michel Normandin, l’ancien joueur du Canadien de Montréal, Bernard «Boum Boum» Geoffrion,  a répondu qu’il n’avait pas vraiment compris le diagnostic du médecin. «Je crois qu’il s’agit d’une surbite ou quelque chose du genre», a-t-il dit. Évidemment, il souffrait plutôt d’une bursite.

Le meilleur, tout simplement
Après avoir réussi à défendre ses titres de champion olympique sur 100 mètres et 200 mètres aux jeux Olympiques de Londres en 2012, le sprinter jamaïcain Usain Bolt a déclaré: «I’m a living legend now, […] I’m the greatest athlete to live» (Je suis un légende vivante, je suis le meilleur athlète en vie). On ne peut pas dire que M. Bolt ait des problèmes de confiance en soi.

Qui? Jagr?
À l’aube de la série éliminatoire entre les Capitals de Washington et le Canadien de Montréal en 2010, le centre du CH, Tomas Plekanec, avait déclaré que c’était bien d’affronter cette équipe – qui avait terminée au premier rang de l’Association de l’Est – puisque leur gardien (José Théodore) n’était pas «un Brodeur ou un Miller». L’ancien cerbère de Montréal lui avait répondu lors d’une conférence de presse: «Tomas qui? Jagr? Ah! Plekanec. Je croyais que vous aviez dit Jagr». Ironie du sort, c’est Plekanec qui a compté le but gagnant, en prolongation du premier match de la série.

EN BONUS: Une petite compilation des phrases du célèbre Yogi Berra